Le baromètre de la science ouverte
Lancé en 2019 et publié chaque année par le Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (MESRI), le
baromètre de la science ouverte fournit un ensemble d'indicateurs permettant de mesurer la part des publications scientifiques en accès ouvert au niveau national. Objectif : mesurer et comparer l’évolution des pratiques de science ouverte en France, à partir de données fiables, ouvertes et reposant sur une méthodologie partagée. Pour aller plus loin dans cette dynamique d’ouverture,
le MESRI a proposé à des institutions volontaires d’expérimenter l’outil permettant à chaque établissement d’accéder librement aux résultats de son propre baromètre, à partir des données de ses publications scientifiques.
Dans le cadre de sa démarche d’ouverture scientifique,
le CEA fait partie des expérimentateurs de ce nouvel outil et diffuse les principaux résultats de son baromètre science ouverte 2021.
Une ouverture accrue des publications CEA
D’après le baromètre de la science ouverte 2021 du CEA,
80 % des 5 375 publications scientifiques 2020 du CEA sont disponibles en accès ouvert. Un résultat en progression de
plus de 12 points par rapport à
l'ouverture des publications 2019, mesurée en 2020. La progression de l'ouverture est similaire à celle des publications françaises qui passe de 52 % à 62 %.
Cette croissance de l’accès ouvert s’explique principalement par deux phénomènes :
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une stratégie incitative du CEA et d’établissements partenaires co-signataires des publications tels que le CNRS, au dépôt dans HAL, première plateforme d’archivage institutionnelle ouverte
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des négociations avec certains éditeurs scientifiques en faveur d’options « science ouverte ».
Ce résultat très satisfaisant, supérieur à la moyenne nationale, varie cependant en fonction des disciplines et du cadre collaboratif des publications.
Ainsi, au CEA, le taux de publications en accès ouvert est très important dans certains domaines de la recherche fondamentale, notamment en
biologie fondamentale (89 %) et en
sciences physiques et astronomie (82%). Il est en revanche plus faible en ingénierie (54 %). Pour cette discipline, le faible taux d’ouverture est corrélé au fait que la majorité des publications se fait auprès d'éditeurs sous abonnement.
HAL, première plateforme d’archivage pour le CEA
Comme pour l’ensemble des publications françaises, la plateforme HAL est et reste la première plateforme utilisée pour le dépôt des textes intégraux des articles scientifiques du CEA, avec plus de 2 000 publications déposées en 2020.
L’archive ouverte HAL permet la diffusion libre des résultats de la recherche du CEA auprès des communautés scientifiques et des acteurs de la société en général : enseignants, étudiants, etc. Elle assure également la conservation pérenne de la littérature scientifique et facilite l'identification de la production d'un laboratoire du CEA.