Le CEA et son écosystème
De la recherche à l’industrie
Acteur majeur dans le domaine de l’innovation, le CEA valorise les technologies qu’il développe dans les domaines clés des énergies, de la santé, du numérique, dans l’objectif de soutenir la compétitivité des entreprises, de favoriser la création d’emplois et, plus globalement, de contribuer à la souveraineté industrielle de la France.
En 2020, le CEA a poursuivi ou noué plus de 700 partenariats avec des industriels, de la start-up aux grands groupes en passant par des PME et des ETI. »
C’est une des missions prioritaires du CEA. Depuis sa création, l'organisme s’attache à protéger les résultats de ses recherches et les technologies mises au point dans ses laboratoires pour les valoriser auprès des industriels, au bénéfice de la société en général. Une démarche que le CEA accélère, amplifie et structure depuis une trentaine d’années, en s’appuyant sur une politique active de dépôts de brevets et de transfert, en concédant des licences à l’industrie.
Il est ainsi le premier organisme de recherche déposant de brevets en France et en Europe, avec un portefeuille constitué de plus de 7 200 familles de brevets actives. Ces brevets relèvent majoritairement des secteurs des énergies, de la santé et du numérique (micro-électronique, instrumentation), concernant les grandes transitions en cours : énergétique, numérique et médicale. Cette démarche offre ainsi aux entreprises partenaires un cadre de recherche innovant et sécurisé.
Pour favoriser ce transfert technologique et rester à l’écoute des besoins exprimés, le CEA s’appuie sur trois piliers qui font sa force :
- • une culture de l’innovation partagée par l’ensemble de ses collaborateurs ;
- • une recherche technologique à l’état de l’art couplée à de la recherche plus fondamentale, toutes deux adossées à des plateformes uniques en France voire en Europe, lui permettant de couvrir toute la chaîne de valeur (de la R&D au prototypage) ;
- • une organisation transversale, s’appuyant sur l’ensemble des compétences nécessaires au transfert technologique.
En 2020, le CEA a poursuivi ou noué plus de 700 partenariats avec des industriels, de la start-up aux grands groupes en passant par des PME et des ETI.
Objectif start-up !
Convaincu que la création d’entreprises portant des innovations de rupture (deep tech) est à la fois un relais clé du transfert technologique et un enjeu économique structurant de l’activité industrielle, le CEA favorise également, depuis plus de 20 ans, la création et le développement de start-up issues de ses technologies. Son objectif : accélérer l’innovation et fertiliser de nouveaux domaines industriels. Les start-up créées peuvent bénéficier d’une prise de participation de CEA Investissement, filiale à 100 % du CEA, conseillée et opérée par Supernova Invest, son partenaire de capital-investissement.
Avec le lancement du programme Magellan en juin 2020, le CEA entend démultiplier les initiatives et doubler d’ici cinq ans le nombre de start-up essaimées annuellement de ses laboratoires. Ce dispositif, qui comprend un programme de maturation (Magellan-lab) et un programme d’incubation (Magellan-tremplin), a pour vocation d’encourager et d’accompagner individuellement les collaborateurs du CEA et les porteurs d’idées externes s’appuyant sur des technologies CEA dans leurs projets de création d’entreprise. Les candidats retenus bénéficient d’un accompagnement à toutes les étapes de leur projet. Au terme du premier appel à idées (et malgré les contraintes imposées par la crise sanitaire), une vingtaine de projets ont été sélectionnés en 2020 sur plus de 70 propositions.
En 2020 toujours, les start-up issues du CEA ont poursuivi leur développement avec des annonces majeures et des levées de fonds significatives comme ALEDIA (80 M€) ou MICROOLED (8 M€), preuve de leur capacité d’innovation.