Vous êtes ici : Accueil > Découvrir les métiers scientif ... > Ingénieur-chercheur astrophysique

Métier | Electronique | Informatique | Mathématiques | Simulation & modélisation | Astrophysique | Physique


Ingénieur-chercheur astrophysique

Publié le 4 septembre 2020
L’ingénieur-chercheur en astrophysique conduit des recherches fondamentales et/ou appliquées. Dans ce domaine, le chercheur en traitement du signal analyse des données brutes, parvenant de télescopes et de satellites, pour en extraire des informations utiles pour les astrophysiciens et les cosmologistes. C’est un métier à l’interface de plusieurs disciplines : mathématiques appliquées, physique… qui se pratique toujours en équipe. Observation directe par satellites et simulation numérique sont complémentaires pour comprendre tous les phénomènes qui se produisent dans l'Univers !

Vos missions

  • Proposer des modèles et concevoir, développer, réaliser, exploiter des codes de calcul en astrophysique. 
  • Concevoir, développer et exploiter des dispositifs expérimentaux. 
  • Analyser des résultats expérimentaux ou de simulation et proposer des recommandations. 
  • Être force de proposition et contribuer aux évolutions dans ce domaine de recherche.



Au quotidien

Les projets spatiaux courent sur des longs termes. Par exemple, les chercheurs qui ont travaillé sur les données produites par le satellite Planck en ont extrait les informations cachées et ainsi fait ressortir la trace de la plus ancienne lumière émise dans l’Univers, produite il y a 13 milliards d’années !

L’intérêt de ce métier est de s’attaquer à des choses compliquées mais qui permettent de résoudre, à terme, des problèmes fondamentaux en astrophysique. Mon équipe comporte des étudiants de 5 nationalités différentes ; c’est essentiel d’échanger, de collaborer entre nous qui venons d’univers très différents, cela nous fait avancer plus vite."
Jérôme,
Post-doctorat aux USA

La thèse de Constance porte sur l’étude des champs magnétiques et les plasmas solaires et ceux nécessaires à la fusion sur Terre. Elle travaille sur la structure interne du Soleil et effectue des calculs pour le sonder, du coeur, qui ressemble à un oignon, avec plusieurs couches, vers la surface. Cette enveloppe est agitée de mouvements de matière, cela fait comme une dynamo. Elle essaie de comprendre comment interagissent ces deux champs magnétiques générés. La première année de thèse a été divisée en deux : 9 mois au service d’astrophysique de Saclay pour reproduire le fonctionnement du Soleil via de grands codes numériques et des simulations, et 3 mois à Cadarache pour étudier le plasma dans un tokamak.


Ces 3 années de thèse me permettent
de commencer ma vie de chercheuse. "
Constance
Doctorat
VidéoConstance Emeriau : Première année de thèse
VidéoJérôme – Chercheur en traitement du signal et analyse de données



Zoom sur
le comportement interne du Soleil 


Pour reproduire le comportement interne du Soleil, les modèles théoriques le mettent en équation dans ses 3 dimensions. Opération très complexe qui nécessite de « découper » l’étoile en un milliard de petits cubes et de déterminer la température, la densité et la vitesse des gaz pour chacun d’eux. Grâce aux supercalculateurs (cela a tout de même demandé 15 millions d’heures de calcul), de nombreux phénomènes : turbulence, convection, effets thermiques, radiatifs et visqueux, rotations différentielles… ont été pris en compte et 97 % du volume du Soleil ont été modélisés en 2014.
Compétences
  • Astrophysique
  • Astronomie
  • Astrophysique de laboratoire
  • Physique mathématique et théorique