Les opérateurs du LHC (Large Hadron Collider) ont déclaré aujourd’hui être parvenus à générer des « collisions stables », soit des expériences de collisions de particules exploitables pour la collecte de données, ouvrant ainsi la 2e saison d’exploitation de l’accélérateur. Les collisions sont faites de trains de protons, circulant dans l’anneau du LHC à une vitesse proche de celle de la lumière, en sens opposés. Dirigés par des aimants supraconducteurs tout le long des 27 km de l’anneau sous-terrain, 100 milliards de protons se sont percutés aujourd’hui, lançant la campagne de mesures qui s’étalera sur trois ans.
Ces nouvelles collisions, plus énergétiques, permettront de mettre en évidence des phénomènes physiques et repousser les frontières de notre connaissance, pouvant par exemple expliquer des mystères tels que la matière noire et sa composition – que les chercheurs soupçonnent de représenter ¼ de l’Univers –, ou encore la prédominance apparente de la matière sur l’anti-matière.