Piloté par Henri Markram, Directeur du « Blue Brain Project » à l’Ecole Polytechnique de Lausanne (EPFL), le projet Flagship Human Brain Project
(HBP) est une collaboration internationale dédiée à la modélisation du
cerveau humain et impliquant spécialistes des neurosciences, médecins,
physiciens, mathématiciens, informaticiens et éthiciens. Les modèles
développés dans ce cadre ouvriront de nouvelles perspectives dans le but
de mieux comprendre le cerveau et les maladies neurologiques. Le projet
bénéficiera d'un soutien financier de la part de l’Union européenne
(UE) sur dix ans et sera doté de six nouvelles plates-formes pour
l'étude du cerveau.
Fédérant plus de 80 pays européens et institutions de recherche internationales, le Human Brain Project
(HBP) est prévu pour une durée de dix ans (2013–2023). En France, le
projet implique la participation du CEA, de l’Inserm, du CNRS, de
l’Inria mais également de l’Institut Pasteur, du Collège de France, du
Centre hospitalier universitaire de Vaudois (CHUV) et de l’Université
Victor Segalen Bordeaux II.
Représentation d’un neurone, Blue Brain Project ©EPFL Blue Brain Project Henry Markram
L’objectif du projet Flagship Graphène est d’amener le graphène
depuis le point actuel – un matériau au potentiel remarquable, encore à
exploiter – jusqu’au point où il révolutionnera de multiples industries,
depuis une électronique flexible, portable et transparente, jusqu’au
calcul haute performance et la spintronique. Le graphène fait l’objet de
toutes les attentions depuis les expériences capitales réalisées sur ce
nouveau matériau, il y a moins de dix ans, et qui ont valu le Prix
Nobel de physique 2010 à Andre Geim et Kostya Novoselov, de l’Université
de Manchester. Cristal bidimensionnel d’un seul plan atomique de
carbone, le graphène possède des propriétés extraordinaires, notamment
électriques (plus conducteur que le cuivre), mécaniques (100 à 300 fois
plus résistant à la rupture que l’acier) ; il est de plus imperméable à
tous les gaz.
Actuellement le projet Graphène implique 74
participants légaux issus de 17 Pays Européens. En France, cinq
organismes de recherche et entreprises sont partenaires et représentent
le pays au sein du projet tels que le CEA, le CNRS, Thalès S.A.,
l’Université de Lille 1 et l’Université de Strasbourg.
Arrangement atomique de carbone (graphène). LD