Les auteurs ont réalisé une synthèse des mécanismes d’action des molécules qui permettraient d’atténuer les effets sanitaires dus à une exposition aux rayonnements ionisants. D’après cet article, des radioprotecteurs ont d’abord été développés pour protéger les cellules des effets des fortes doses lors de radiothérapie ou d’accident nucléaire. De nos jours, les recherches s’orientent désormais vers la réduction des risques de d’effets stochastiques après exposition à des doses relativement faibles, comme c’est le cas lors d’examen diagnostique de type scanner. Les auteurs précisent cependant que la relation elle-même entre l’exposition à de faibles doses de rayonnements ionisants lors de scanners et l’augmentation du risque de cancer fait actuellement l’objet d’études.
Ces traitements préventifs pourraient concerner des populations à risque telles que les enfants qui doivent passer une série d’examens diagnostiques impliquant des rayonnements ionisants.
Pour les mesures listées ci-après, les données d’efficacité disponibles dans la littérature sont détaillées et des mécanismes d’action sont proposés : anti-radicalaires (amifostine), régime (restriction calorique), anti-inflammatoires non stéroïdiens, et même un agent oxydant.