La solution développée par la start-up Adequabio repose sur plus de 25 ans de recherches sur les bactéries photosynthétiques et leurs capacités dépolluantes. Elle propose un procédé simple à mettre en œuvre de traitement des effluents pollués par des pesticides. 

Par rapport à une solution concurrente comme l’ozonation, les bactéries n’ont pas besoin d’autre apport d’énergie que la lumière. Elles s’adaptent à tous les volumes d’effluents, à tous les climats et à tous types de productions agricoles. Le bon fonctionnement des stations ne requiert ni opération manuelle, ni maintenance : il nécessite simplement l’ajout d’un lot de bactéries chaque année.

La preuve de concept initiale a été établie sur des pesticides, mais d’autres applications sont possibles, notamment dans l’industrie chimique. En effet, les bactéries photosynthétiques peuvent dégrader de nombreux polluants organiques. La start-up recherche de nouvelles bactéries candidates en collaboration avec le CEA et bénéficie ainsi de moyens avancés, par exemple en analyses bio-informatiques. 

Adequabio a déployé depuis 2018 une trentaine de stations de traitement des effluents agricoles, utilisées selon les cas par une ou plusieurs exploitations. La start-up, qui a ciblé pendant ses premières années le marché français, compte élargir son périmètre d’activité à l’Europe.

Adequabio dépollue les effluents à plus de 95%. Le reliquat se dépose en fond de bassin et ne retourne jamais dans l'environnement.

• Traitement des effluents agricoles chargés en phytosanitaires
• Traitement des effluents de l'industrie chimique

• Sélection et culture de bactéries photosynthétiques non génétiquement modifiées 
• Conception et installation de stations de traitement