Il s'agit en réalité d'un (très) gros plan sur les circuits intégrés d'un imageur infra-rouge à température ambiante "bas coût".
Pourquoi "bas coût" ?
Jusqu’à récemment, les imageurs (appelés aussi détecteurs) infrarouges (IR) hautes performances étaient construits avec des photodiodes. Ces composants semi-conducteurs ont en effet la capacité de capter un rayonnement du domaine optique et de le transformer en signal électrique. Pour fonctionner correctement, ils ont besoin de systèmes de refroidissement aux températures cryogéniques (jusqu’à -200°C ) : obtenir ces propriétés nécessite des installations et un processus qui les rendent très coûteux !
Depuis les années 90, les équipes du CEA-Leti, à Grenoble, développent une nouvelle gamme de capteurs qui fonctionne à température ambiante : les bolomètres. Le principe d’un bolomètre est de traduire sous forme de chaleur les rayonnements IR reçus, avant de les convertir en signal électrique. Cette technologie, plus abordable, a ouvert le marché des systèmes infrarouge aux professionnels et demain peut-être au grand public.
Les applications sont très diverses : thermographie (contrôle de la température des procédés, maintenance et contrôle industriel (détection de points chauds), surveillance, isolation des bâtiments, vision nocturne, automobile, …
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