Après avoir rappelé l’importance de la recherche pour la France à l’heure de relever de nombreux défis mondiaux, qu’ils soient climatique, sanitaire ou technologique, le président de la République, Emmanuel Macron, a exposé les fondements du Plan quantique, enjeu stratégique de souveraineté nationale et européenne. Cofinancé par l’Etat et l’Union européenne, ce plan repose sur deux piliers :
- un programme de développement technologique, de la recherche fondamentale jusqu'à l’industrialisation,
- le renforcement de l'écosystème interdisciplinaire français et européen.
La concrétisation de ce plan repose sur une synergie entre recherche, enseignement et industrie, dans laquelle le CEA, aux côtés du CNRS et Inria occupe une place centrale en lien avec les grandes universités de recherche. En effet, les organismes de recherche, membres de la task force interministérielle créée par le gouvernement en janvier 2020 pour coordonner les efforts publics en faveur du développement des technologies quantiques, vont aujourd’hui assurer en coordination avec l’ensemble des acteurs et notamment les universités de Grenoble, Paris et Saclay le pilotage d’un programme prioritaire de recherche (PEPR), doté de 150 millions d’euros.
Pour François Jacq, administrateur général du CEA, « Nous nous réjouissons de la mise en place de ce plan et des moyens supplémentaires accordés par l’Etat pour l’accélération des travaux menés sur les technologies quantiques. Au travers des compétences complémentaires du CEA, du CNRS, de l’Inria, des universités et des partenaires industriels, la France dispose des atouts nécessaires pour figurer au plus haut-niveau mondial des nations quantiques ».