Vous êtes ici : Accueil > Actualités > AMI : l’origine de l’interaction augmentée

Le coin des start-ups | Actualité | Innovation pour l'industrie | Electronique | Nouvelles technologies | Objets connectés

LE COIN DES START-UPS

AMI : l’origine de l’interaction augmentée


Créée en 2014, la start-up grenobloise ISKN issue du CEA, devenue AMI (advanced magnetic interaction), a révolutionné le monde du papier et du crayon grâce à sa tablette permettant de numériser les tracés en temps réel. Aujourd’hui, AMI ambitionne de faire de sa technologie d’interaction augmentée, basée sur les principes du magnétisme, un standard dans l’univers des écrans interactifs.

Publié le 21 janvier 2022

Prenez une feuille de papier, posez-la sur une tablette graphique ISKN, équipez votre crayon préféré d’une bague magnétique, et laissez votre créativité s’exprimer ! Grâce à l’idée ingénieuse de la start-up ISKN issue du CEA, devenue aujourd’hui AMI, vos tracés sont numérisés en temps réel sur le terminal de votre choix. « Tout en conservant le plaisir du crayon et du papier, les dessinateurs accèdent aux possibilités sans limites du numérique : enregistrement, post-traitement, partage, time lapse… », indique Jean-Luc Vallejo, CEO et co-fondateur, avec Tristan Hautson et Timothée Jobert, d’AMI. Cette tablette, toujours commercialisée sous la marque ISKN, est ainsi destinée aux domaines des arts graphiques, de la prise de notes, du travail collaboratif et de l’enseignement à distance.

L’interaction augmentée à base de magnétisme

C’est au moment de la sortie de l’iPad, fin 2010, que l’idée a germé. « Nous cherchions un nouveau mode d’interaction avec le monde numérique plus riche », ajoute Jean-Luc Vallejo. « Nous avons pour cela exploité l’expertise grenobloise, unique, en magnétométrie, et cela a marché ! Aujourd’hui, nous sommes les seuls à proposer une solution d’interaction augmentée, basée sur les principes du magnétisme. »

AMI collabore également depuis 2019 avec Faber Castell, leader mondial des crayons pour les beaux-arts, et a créé la marque Tori avec le géant japonais du jeu vidéo Bandai Namco Entertainment. A été développée aussi une solution pour les entraîneurs de sports collectifs  visant à numériser et faciliter l’élaboration de leurs séquences de jeu.

Un futur standard technologique ?

Ambitieuse, AMI prépare la mise sur le marché de sa brique technologique permettant à des objets réels d’interagir dans un monde virtuel. Jean-Luc Vallejo l’assure : « Notre brique est déclinable à l’infini. Elle peut désormais être intégrée dans des produits électroniques grand public tels que des tablettes, écrans, ordinateurs,… sous d’autres marques que la nôtre. Notre objectif est de faire de l’interaction augmentée basée sur la magnétométrie un standard technologique dans l’univers des écrans interactifs ». De quoi dessiner un bel avenir à la start-up.

Technologie

La magnétométrie est au cœur de la technologie AMI. Des capteurs magnétiques tri-axes (25 dans la tablette graphique) captent le champ magnétique induit par un aimant pour en déduire sa position et son déplacement, en 3D, en temps réel avec une très grande précision. L’accès à 8 192 niveaux de pression, via l’intégration d’un capteur surfacique, par de la fusion de datas, vient nuancer l’épaisseur du trait dans le cadre de la numérisation de la trace manuscrite sur papier ou sur tablette.

Marchés

  • Arts créatifs et beaux-arts
  • Education
  • Sports collectifs
  • Jeux ludiques et éducatifs
  • Automobile
  • Medtech
  • Industrie 4.0
  • VR / XR Metaverse
Dates clés

  • 2014 : Création d’ISKN et levée de fonds de 1,5 M d’euros
  • 2015 : Lancement de la tablette Slate
  • 2018 : Levée de fonds de plus de 11,5 M d’euros
  • 2019 : Lancement de la tablette Repaper, avec Faber Castell
  • 2019 : Commercialisation des premiers jeux Tori ; ISKN devient AMI, ses tablettes sont toujours commercialisées sous la marque ISKN.
  • 2021 : Mise sur le marché de la brique technologique AMI d’interaction augmentée. AMI reçoit 4 CES Innovations Awards.

Cet article est extrait des Défis du CEA n°241


Haut de page

Haut de page