Anne Flüry-Hérard débute sa carrière au CEA en 1981, au sein de l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN), où elle mène des recherches en radiobiologie sur les effets des fortes et faibles doses de rayonnement (dosimétrie biologique, radiopathologie, mécanismes de cancérogenèse).
En juillet 1996, elle rejoint la Direction des sciences du vivant, en qualité d’assistante du Directeur pour la radiobiologie et la radioprotection. En décembre 2001, elle y crée la cellule Carmin, unité d’expertise assurant la liaison entre la recherche sur les effets des rayonnements et l’analyse de leurs implications en termes de santé publique.
Elle occupe ces deux fonctions jusqu’en mars 2008, date à laquelle elle devient adjoint au directeur de la DSV, chargée du suivi des programmes scientifiques.
Parallèlement, à partir de 1997, elle exerce la fonction de chargée de mission, puis de conseiller, auprès du Haut-commissaire à l’énergie atomique, pour les questions relatives aux bases biologiques de la radioprotection, puis aux domaines de recherche de la DSV. Elle assure jusqu’en 2010 la co-présidence de la délégation française à l’Unscear et, de 2003 à 2013, est membre du conseil scientifique de l’Andra.
En 2010, Anne Flüry-Hérard devient chef de l’Institut d’imagerie biomédicale (I2BM). Dans ce cadre, elle contribue à la mise en place d’infrastructures nationales en biologie santé (FLI et NeurATRIS) et à des projets structurants à l’interface neurosciences-imagerie–numérique (Centre d’acquisition et de traitement des images (CATI), Human Brain Project (HBP)).
Anne Flüry-Hérard est Docteur en médecine (Université Paris V) et titulaire d’un certificat d’études spéciales en hématologie. Elle est membre de l’Académie des Technologies depuis 2009, chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’ordre du mérite.
A propos du centre de Fontenay-aux-Roses
Berceau du CEA et du nucléaire français, le centre CEA de Fontenay-aux-Roses est rattaché à la Direction de la recherche fondamentale (DRF) depuis janvier 2016. S’appuyant sur le savoir-faire du CEA, il a mis en place des infrastructures spécifiques pour développer avec ses partenaires académiques d’importants programmes de recherche biomédicale dans le domaine des neurosciences, de l’infectiologie et des thérapies innovantes (Neuroprion, Mircen, NeurATRIS, IDMIT, IMETI), de la radiobiologie (IRCM) et de la génomique (IG)
Il compte près de 1450 salariés qui travaillent sur le site de Fontenay-aux-Roses et ses quatre sites distants (Evry, hôpital Saint-Louis, Caen, Jouy-en-Josas). Le centre accueille les équipes de plusieurs instituts de la DRF, ainsi que la Direction centrale de la sécurité (DCS), la Direction de la protection et de la sûreté nucléaire (DPSN), l’Inspection générale et nucléaire (IGN) et le Service des archives du CEA. Ses installations nucléaires de base (INB) font l’objet d’un important programme d’assainissement et de démantèlement.