Titulaire d'un doctorat de physique mathématique de l'Université de Montpellier II, Bénédicte Guilpart commence sa carrière en 1990 au CEA.
En tant qu'ingénieur d'études, chargée de la conception et de l'exploitation des mesures, traitement du signal et de l'image à la Direction des applications militaires du CEA, elle conçoit, réalise et exploite les premières imageries neutroniques de pénombre sur l'installation Phébus de Limeil[1].
En 1999, Bénédicte Guilpart contribue au projet Airix[2] puis prend, en 2000, la responsabilité du laboratoire d'expérimentations froides. En 2004, elle est nommée adjointe du chef du service conception des expérimentations froides et devient chargée d'affaires de la « nouvelle installation Epure »[3].
En 2007, Bénédicte Guilpart est nommée chef du projet Epure et du programme Teutatès[4] et chef de projet Validation expérimentale hydrodynamique. Elle mène avec succès, dans le respect des exigences budgétaires et calendaires, la première phase du projet Epure, avec la mise en service opérationnel de l'installation.
En 2013, Bénédicte Guilpart prend la direction du département analyse, surveillance, environnement au centre DAM/Île-de-France du CEA, dont les missions principales concernent la détection des essais nucléaires, la non-prolifération, la surveillance de l'environnement et la radioprotection, fonction qu'elle occupait jusqu'à ce jour.
À propos du centre de Gramat
Rattaché à la Direction des applications militaires du CEA depuis janvier 2010, le centre de Gramat (Lot) compte 250 salariés. Il est la référence en matière d'efficacité et de vulnérabilité des charges conventionnelles, de vulnérabilité des systèmes stratégiques aux effets des armes nucléaires, de recherche et développement dans le domaine des armes à énergie dirigée électromagnétiques.