​Aujourd’hui, c’est au Bourget-du-Lac que les équipes du CEA concentrent leurs travaux sur l’énergie solaire et le photovoltaïque, notamment sur le site de l’INES - Institut National de l'Energie Solaire, et en lien avec les industriels européens pour développer des filières d’avenir.

Mais l’aventure a commencé plus au sud…

En 1977, le centre d’études solaires est créé à Cadarache, favorisé par l’envol du prix du pétrole. Des panneaux dédiés au solaire thermique y sont testés, et la filière française prend forme. Des panneaux incurvés, constitués de petites lamelles, posent les bases de la centrale solaire prototype de Vignola, en Corse.

C’est ensuite à Grenoble que le CEA se lance dans la fabrication de ses premières cellules photovoltaïques, avec une technologie silicium, basée sur les travaux en microélectronique de pointe que l’organisme mène en parallèle. Il s’agit à l’époque de silicium polycristallin, qui donne un effet « marbré », avec un camaïeu de bleus, aux cellules. D’abord plus cher à produire, le silicium monocristallin s’impose ensuite, offrant un meilleur rendement.
Les travaux ne se sont pas arrêtés pour autant à Cadarache, où la Cité des Energies assure la recherche et le transfert de technologies dans le domaine de l’énergie solaire et des biotechnologies, avec une plateforme d’expérimentations en conditions réelles, Megasol.

Hétérojonction, TOPCon, tandem pérovskites… Toutes les innovations sont explorées par le CEA, où plus de 400 chercheurs sont aujourd’hui dédiés à ces questions. Avec toujours un même objectif : offrir le meilleur rendement tout en soutenant la filière française et européenne face à la concurrence mondiale.