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Signature d’un accord de coopération franco-japonais sur le programme Astrid et les réacteurs de 4e génération


​Dans le cadre d’une tournée européenne, le Premier ministre japonais, Monsieur Shinzo Abe, s’est rendu en France, du 4 au 6 mai 2014. À cette occasion, un accord de coopération a été signé entre le CEA et deux ministères japonais, prévoyant la contribution du Japon aux travaux de conception et de R&D du programme Astrid, le démonstrateur technologique de réacteur de 4ème génération actuellement au stade d’avant-projet sommaire sous la responsabilité du CEA.

Publié le 12 mai 2014

L’accord a été signé le lundi 5 mai 2014, en présence de MM. Abe Premier Ministre et François Hollande, Président de la République, entre le ministère japonais de l’Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MEXT), le ministère japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI) et le CEA. Il définit le cadre général de la collaboration entre les deux pays sur le projet de démonstrateur technologique de réacteur à neutrons rapides, ASTRID, piloté par le CEA. Cet accord couvre l’ensemble de la phase d’études, jusqu’à la fin de la phase d’avant-projet détaillé fin 2019.

Par ailleurs, le JAEA (agence japonaise de l’énergie atomique) et le CEA sont encouragés à poursuivre l’élargissement de leur coopération « dans la recherche en vue du démantèlement des centrales de Fukushima-Daï-ichi (…) » [1].


Le projet de réacteur de quatrième génération ASTRID (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration)

ASTRID est un projet de réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium (RNR-Na), d’une capacité de 600 mégawatt suffisante pour être représentative d’un fonctionnement industriel et qualifié de démonstrateur technologique. Lancé en janvier 2006, à la demande du gouvernement, le projet s’inscrit dans la Loi du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs. Astrid bénéficie de l’expérience des RNR-Na ayant déjà fonctionné dans le monde (près de 400 années.réacteur dont 100 en exploitation industrielle), tout en s’en différenciant par des innovations technologiques majeures.

[1] Source : Présidence de la République // Communiqué de presse du 5 mai 2014

Actuellement au stade d’avant-projet sommaire sous la responsabilité du CEA, Astrid, bénéficie d’un financement du Programme d’investissement d’Avenir (PIA).

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