L’accord a été signé le lundi 5 mai 2014, en présence de MM. Abe
Premier Ministre et François Hollande, Président de la République, entre
le ministère japonais de l’Education, de la Culture, des Sports, des
Sciences et de la Technologie (MEXT), le ministère japonais de
l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI) et le CEA. Il définit
le cadre général de la collaboration entre les deux pays sur le projet
de démonstrateur technologique de réacteur à neutrons rapides, ASTRID,
piloté par le CEA. Cet accord couvre l’ensemble de la phase d’études,
jusqu’à la fin de la phase d’avant-projet détaillé fin 2019.
Par
ailleurs, le JAEA (agence japonaise de l’énergie atomique) et le CEA
sont encouragés à poursuivre l’élargissement de leur coopération « dans
la recherche en vue du démantèlement des centrales de Fukushima-Daï-ichi
(…) » [1].
Le projet de réacteur de quatrième génération ASTRID (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration)
ASTRID
est un projet de réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium
(RNR-Na), d’une capacité de 600 mégawatt suffisante pour être
représentative d’un fonctionnement industriel et qualifié de
démonstrateur technologique. Lancé en janvier 2006, à la demande du
gouvernement, le projet s’inscrit dans la Loi du 28 juin 2006 relative à
la gestion durable des matières et déchets radioactifs. Astrid
bénéficie de l’expérience des RNR-Na ayant déjà fonctionné dans le monde
(près de 400 années.réacteur dont 100 en exploitation industrielle),
tout en s’en différenciant par des innovations technologiques majeures.
[1] Source : Présidence de la République // Communiqué de presse du 5 mai 2014
Actuellement
au stade d’avant-projet sommaire sous la responsabilité du CEA, Astrid,
bénéficie d’un financement du Programme d’investissement d’Avenir
(PIA).