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Communiqué de presse | Energies | Energie nucléaire

La quatrième réunion du Comité franco-japonais de Coopération Nucléaire, à Paris, souligne le renforcement de la relation.


​Le Comité franco-japonais de Coopération Nucléaire a tenu sa quatrième réunion ce lundi 1er septembre 2014 à Paris, sous la présidence conjointe de Bernard Bigot, Administrateur Général du CEA, et Takeshi Hikihara, Ambassadeur, Directeur-General du Département Désarmement, Non-Prolifération et Science du Ministère des Affaires Etrangères japonais.

Publié le 3 septembre 2014

​Les participants au Comité ont fait le point sur le renforcement de la coopération franco-japonaise, en particulier quant aux réacteurs à neutrons rapides, au démantèlement, à la décontamination et au suivi environnemental lié à l'accident de la centrale de Fukushima Dai-Ichi, et à la coopération industrielle pour la fourniture de réacteurs aux meilleurs niveaux de sûreté dans les pays tiers. Ils ont également abordé leurs politiques nucléaires respectives, et  les coopérations dans le domaine de la sûreté nucléaire.

Les deux Parties ont remercié les équipes françaises et japonaises pour la conclusion de l'Accord de collaboration sur les réacteurs de quatrième génération à neutrons rapides refroidi au sodium, qui a été signé le 5 mai 2014. Les deux Parties ont confirmé leur intention de promouvoir la collaboration sur la recherche et la conception d'ASTRID dans le cadre de cet accord. Le Japon a fait part de ses plans pour redémarrer les réacteurs de Monju et Joyo, et la France a exprimé son intérêt pour utiliser ces installations quand elles seront disponibles.

Concernant les défis sans précédent du démantèlement de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-Ichi, le gouvernement japonais a confirmé son souhait de bénéficier de l'expertise internationale. La France a noté avec grand intérêt les progrès réalisés sur le site pour le démantèlement et pour la décontamination des eaux, et a rappelé sa disponibilité et sa volonté de soutenir le Japon de ce point de vue. Les participants ont pris note des avancées déjà réalisées au travers de la coopération dans le domaine de la recherche, l'établissement de co-entreprises et la nomination d'experts français dans les instances de conseil, et ont reconnu qu'une telle coopération peut être encore étendue et approfondie. Le Japon a présenté le projet de Centre International de Recherche Collaborative sur le Démantèlement.

Les deux pays ont des vues similaires sur l'intérêt d'une politique de cycle du combustible durable et responsable, et renforceront leur coopération dans ce domaine. L'expérience française est à la disposition du Japon, en particulier au moment du démarrage de l'usine de retraitement de Rokkasho. Les développements en cours au Japon et en France dans le domaine du stockage définitif des déchets ouvrent également des possibilités de coopération renforcées.   

Sur le plan industriel, le Japon et la France maintiennent une coopération étroite en soutien aux efforts de leurs entreprises, pour proposer et déployer le réacteur nucléaire ATMEA1, en Turquie (projet SINOP) et dans d'autres pays. La France et le Japon renforceront également leur coordination dans le domaine du soutien institutionnel aux pays exprimant un intérêt pour ce réacteur développé conjointement, qui satisfait aux exigences de sûreté les plus élevées.

Faisant suite aux discussions tenues lors de la précédente réunion, la France a accueilli favorablement l'intention exprimée par le Japon d'adhérer à un instrument international de responsabilité civile nucléaire.

La prochaine réunion se tiendra en 2015, au Japon.

À propos du Comité Nucléaire Franco-Japonais

Le Comité Nucléaire Franco-Japonais a été établi à l'initiative des Premiers Ministres français et japonais lors de leur rencontre en octobre 2011 à Tokyo. La coopération nucléaire a ensuite été encore encourage par les deux gouvernements lors de la visite d'Etat du Président Hollande au Japon en juin 2013 et lors de la visite du Premier Ministre Abe en France en mai 2014.

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