Petit déjeuner thématique : Intelligence artificielle pour la santé et la cybersécurité (sur inscription exclusivement)
L’IA pour une signature prédictive de la Schizophrénie
Par Edouard Duchesnay, chercheur à Neurospin, Paris Saclay
La
neuroimagerie fournit un point d'entrée essentiel pour comprendre le
substrat neurobiologique des maladies cérébrales tant en neurologie
qu'en psychiatrie. Appliquée à la neuroimagerie, l'intelligence
artificielle (IA) offre de nouvelles perspectives de médecine
personnalisée tant pour le diagnostic précoce que pour pronostic de la
réponse à un traitement. Au-delà d'une simple prédiction en "catégorie",
l'IA peut extraire un score "cérébrale" qui mesure quantitativement,
objectivement et au niveau individuel l'évolution physiologique associée
à une évolution clinique (psychologique).
L’IA pour le DMP-Dossier médical partagé
Par Romain Farel, ingénieur au CEA List, Paris Saclay
Plus
de 80 % des données médicales se trouvent en format de texte libre :
les compte-rendus, les courriers, les rapports. Le travail d’extraction
de la bonne information comme le diagnostic, ou la codification du
dossier est une tâche demandée aux médecins. Comment peut-on préserver
ce temps précieux ? Les algorithmes de l’intelligence artificielle ont
montré une capacité forte, notamment dans l’analyse sémantique de textes
médicaux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les établissements
privés et publics se sont approchés du CEA pour développer des
applications métiers à base l’IA, pour pouvoir extraire et générer de
l’information clinique et exploitable à partir des bases gigantesques de
texte.
Défier la sécurité des systèmes numériques : de la carte à puce aux objets connectés
Par
Jacques Fournier, du CEA-Leti, Grenoble & Laurent Olmedo, de la
Direction des applications militaires du CEA, à Bruyères-le-Châtel, et
directeur du programme de recherche en sécurité du CEA.
La
digitalisation et l’hyper-connexion de nos sociétés et industries a
ramené la cybersécurité au cœur des préoccupations quotidiennes. Les
secteurs d’activités adressés au CEA (énergie, défense, technologies de
l’information et de la santé) sont tous concernés face au développement
de la cybercriminalité.
Le CEA fédère ses efforts au sein d’un
programme dédié pour traiter cette problématique, à la fois pour ses
besoins internes, pour les besoins étatiques, ainsi que pour les besoins
des industriels.
Outre les volets systémiques et informatiques de la
cybersécurité, une des spécificités de l’approche du CEA sur cette
thématique porte sur sa capacité à remettre l’objet connecté lui-même au
cœur de solutions de cybersécurité qui sont étudiées et développées.
Nous illustrerons comment le CEA, fort de son expertise de plus de vingt
ans sur les tests et attaques en vue de la certification sécuritaire
d’objets critiques et sensibles (traditionnellement issus du ‘monde de
la carte à puce’), œuvre, avec ses partenaires industriels, pour faire
émerger de nouveaux schémas de certification sécuritaires et prototyper
de nouvelles solutions de sécurisation des objets connectés.