Pour sa septième édition, le rendez-vous de l'innovation du Point réunit les innovateurs, chercheurs, artistes et entrepreneurs qui auscultent notre société et sculptent les décennies à venir. Des données personnelles à la santé, du sport à la mer, différents experts évoquent les sujets qui révèlent les enjeux du futur. Le CEA participera à trois tables-rondes sur les thématiques : "GreenTech, l’innovation peut-elle être verte ?", "Cryptomonnaies, consentement amoureux, blanchiment d’argent, : de quoi la blockchain est-elle le nom ?", "Des pyramides et d’ailleurs, comment naissent les idées de génie ?".
Les tables-rondes impliquant des chercheurs du CEA
Vendredi 16 novembre
15h15 – GreenTech : l’innovation peut-elle être verte ? - A la faculté de médecine de Toulouse
Peut-on vraiment ménager la défense de l'environnement et les projets entrepreneuriaux ? Au carrefour de la transition écologique et de la révolution numérique, les acteurs de la GreenTech affirment que c’est tout à fait possible, et s’attaquent aux problématiques environnementales par le truchement de l’innovation. Alors, secteur réellement révolutionnaire ? Les invités présenteront leurs différents projets, et tenteront de répondre à
une accusation récurrente : la GreenTech est-elle un énième ersatz du greenwashing ?
Avec :
- Stéphane Sarrade, directeur adjoint de l’innovation et du soutien nucléaire à la direction de l’énergie nucléaire du CEA. Spécialiste de la « chimie verte », il a publié « La Chimie d’une planète durable », en 2012
- Frédéric Van Heems, directeur général Veolia Eau France
- Morgane Barthod, diplômée de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, fondatricede Météo*Swift. Ce projet vise à prédire l’électricité produite par les éoliennes. Elle fait partie des 10 meilleurs entrepreneurs de moins de 35 ans selon le MIT.
- Christophe Reinert, délégué à l’innovation chez EDF, directeur de projet au sein de la R&D, directeur du Innovation Hub.
15h15 – Cryptomonnaies, consentement amoureux, blanchiment d’argent : de quoi la blockchain est-elle le nom ? - Au Muséum de Toulouse
On lui prête toutes les vertus, on lui met sur le dos tous les défauts de notre temps - pourtant, peu la comprennent vraiment. Elle, c’est la blockchain, prisée par les médias, louée par certains experts, vilipendée par d’autres pour ses applications diverses - volatilité des cryptomonnaies, sécurisation des cadastres, voracité énergétique du bitcoin, fiabilité des informations médicales. Technologie transverse concernant des domaines allant de la finance à la santé, de la distribution à la citoyenneté, la « chaîne de blocs » est la cousine germaine de l’intelligence artificielle : servie à toutes les sauces, elle a perdu de sa saveur, jusqu’à disparaître derrière de multiples « blockchains Potemkine », qui n’ont de blockchain que le nom.
Démêlez le vrai du faux avec :
- Sara Tucci-Piergiovanni, chercheuse en informatique, actuellement chef du Laboratoire systèmes d'Information de Confiance, Intelligents et Auto-organisants (LICIA), experte senior et coordinatrice du programme Blockchain au sein de l'Institut CEA-List
- Anca Petre, chercheuse en e-santé et blockchain, cofondatrice de 23 Consulting
- Dimitri Granger, cofondateur de l'agence .yz et de Blocs, le média de la blockchain
Samedi 17 novembre
14h45 – Des Pyramides et d’ailleurs : comment naissent les idées de génie ? - A la faculté de médecine de Toulouse
On dit qu’elle naît dans la tête des start-uppeurs, au coeur des incubateurs des arrondissements les plus branchés de France, dans ces tiers-lieux qui fleurent bon la décontraction apparente et l’açaï bowl. Pourtant, ce serait oublier que l’idée géniale germe bien souvent là où ne l’attend pas, et qu’elle porte sur des domaines parfois excentriques, bien souvent étonnants. Des pyramides d’Egypte à la critique même de l’innovation non durable, la « bonne idée » n’a pas attendu la start-up pour prospérer, et les invités viendront à tour de rôle le prouver sur scène.
Avec :
- Sébastien Procureur, ingénieur diplômé de l’Ecole Centrale Paris et de l’université de Cambridge, responsable au CEA d’une équipe ayant construit des instruments permettant de réaliser les toutes premières muographies haute définition — à savoir, une imagerie révélant « l’intérieur » de certaines structures.
- Michaël Moisseeff, docteur en biotechnologie végétale, sculpteur d’arômes
- Mehdi Tayoubi, VP strategy chez Dassault Systèmes, codirecteur de la mission ScanPyramids
- Mickaël Tanter, co-inventeur de plusieurs innovations majeures dans le domaine de l’imagerie ultrasonore médicale telles que l’échographie ultrarapide, l’imagerie quantitative d’élasticité, l’imagerie fonctionnelle ultrasonore de l’activité cérébrale et enfin la microscopie par localisation ultrasonore.
- Laetitia Vasseur, co-fondatrice de l'association HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée), à l’origine d’une plainte contre Apple, accusé d’avoir ralenti ses téléphones de manière volontaire