D’une durée de 5 ans, cet accord, qui fait suite à un premier accord signé en juin 2004, s’inscrit dans la continuité de la collaboration étroite poursuivie par les deux organismes depuis plus de cinquante ans dans le domaine de l’astrophysique, avec des résultats majeurs comme ceux du télescope HERSCHEL, et avec une implication à différents niveaux dans les grandes missions d’astrophysique, telles SVOM, Euclid et Athena, et d’observation de la Terre (MERLIN).
Les domaines de recherche prioritaires couverts par le nouvel accord concernent aussi bien l’astrophysique que les sciences du climat et de l’environnement, la physique des fluides, la radiobiologie ou les sciences du vivant. Parallèlement, le CNES et le CEA ont identifié une vingtaine de thèmes technologiques d’intérêt commun comme les nanotechnologies, la cryogénie, l’optoélectronique, les nouveaux matériaux, la modélisation.
Afin de favoriser l’intégration de ces technologies, le CEA propose notamment d’étudier les conditions de la spatialisation de développements conçus à l’origine pour le civil et de faire bénéficier le CNES de l’accès dans des conditions privilégiées à ses plateformes de R&D. Le CNES intervient pour sa part en qualité de maître d’œuvre du système d’ensemble des programmes répondant aux attentes de la communauté scientifique. Pour faciliter les échanges de connaissances et de compétences, les deux organismes vont mettre en place des centres de compétences et des actions de formation communes, et créer un comité de pilotage pour faire un point semestriel sur les missions en cours.
Commentant ce nouvel accord de recherche, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « Le CNES est pleinement satisfait de la signature de ce nouvel accord avec le CEA, qui offre une nouvelle dynamique à une coopération de très longue date qui s’est déjà traduite par de très nombreux succès, offrant un rayonnement considérable aux communautés scientifique et industrielle françaises. Je me félicite de la façon dont nos deux organismes vont ainsi de l’avant ensemble. »
De son côté, Bernard Bigot a estimé que « Le CNES et CEA partagent un grand objectif : accroître la compétitivité de l’industrie nationale, et nous espérons que ce nouvel accord facilitera l’atteinte de cette mission essentielle. Il devrait permettre notamment d’identifier très en amont les technologies les plus prometteuses développées par le CEA et favoriser ainsi leur intégration rapide dans les grandes missions spatiales auxquelles participe le CNES. »