Développement durable
— Deux actions phares ont été menées en 2019 par le CEA. La première concerne la réduction de 3 % de sa consommation énergétique. Sur la base de l’audit énergétique réglementaire de ses installations finalisé en 2019, le CEA a lancé le projet « performance énergétique » pour la période 2020-2023, avec trois objectifs principaux : établir la politique énergétique de l’organisme, adapter l’organisation et les processus des activités d’exploitation, de maintenance et de rénovation à la recherche de performance énergétique dans la durée et poser la méthodologie de réduction des consommations énergétiques de 3 % par an à périmètre constant.
Parallèlement, il a continué son effort de réduction, de verdissement et de rajeunissement de son parc automobile, composé de 494 véhicules (en réduction significative tous les ans). En termes de motorisation, la part du diesel qui s’élevait à 43 % du parc automobile en 2017 ne représente plus que 30 % en 2019 alors que la part de motorisation électrique et hybride atteint 40 % en 2019 (33 % en 2017).
La deuxième action engagée en 2019 porte sur la responsabilité dans les achats. Le CEA a ainsi réalisé une analyse fine de la consommation de ses déchets plastiques, plus particulièrement des gobelets utilisés quotidiennement par ses salariés (environ 25 tonnes par an, avec un impact environnemental non négligeable). Fort de ce constat et suite à la promulgation des lois sur la transition énergétique et l’économie circulaire, le CEA a fait le choix de produits lavables (verres, tasses) associés à des solutions de nettoyage par la restauration, le service nettoyage ou l’achat de machines de lavage portables, qui constituent le meilleur compromis économie/environnement.
Cadarache améliore la gestion de ses déchets sanitaires
— Le centre de Cadarache a remplacé le procédé de déshydratation mécanique utilisé pour traiter les effluents sanitaires par une nouvelle installation dite de « séchage des boues sanitaires ». Elle combine une fonction de serre et un plancher chauffant alimenté par une pompe à chaleur eau-eau, dont les calories sont récupérées dans les effluents sanitaires traités. Économique en exploitation avec un apport énergétique minimal, ce procédé permet un séchage des boues toute l’année sans nuisance olfactive. La masse de boues produite est par ailleurs fortement réduite. Une filière de valorisation énergétique de ces boues a été mise en place via un partenariat avec un incinérateur de déchets agréé.
Le Cesta facilite la vie de ses salariés
— Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de vie au travail, le centre du Cesta a ouvert, en décembre 2018, une conciergerie d’entreprise dont le succès va grandissant, avec près de 600 utilisateurs. Elle propose des services du quotidien (pressing, cordonnerie, repassage, couture…) et pour l’entretien des véhicules (contrôle technique, réparation, lavage), la livraison de produits bio ou issus de l’agriculture raisonnée ainsi que des services à domicile (garde d’enfants, jardinage, ménage). L’ensemble contribue à améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des salariés, tout en leur offrant des prestations de qualité basées sur du commerce local, équitable et solidaire.
Grenoble intègre ses activités de R&D et ses actions de RSE
— Le centre de Grenoble a lancé en 2019 une stratégie RSE triennale, offrant en particulier à ses salariés de pouvoir s'investir dans les actions RSE sur leur temps de travail, sous réserve d'accord de leur supérieur hiérarchique. Le CEA-Grenoble a également pris la co-présidence du club isérois des entreprises inclusives et lancé un groupe de travail pour favoriser l’intégration des personnes atteintes d’autisme dans l’emploi durable. Cette première en France a été saluée par Claire Compagnon, déléguée interministérielle en charge de la stratégie nationale pour l’autisme et les TND, lors de sa visite sur le centre.
Le Ripault préserve la biodiversité de son site
— Le centre du Ripault a mis en place une gestion différenciée de ses espaces verts. Cette démarche a permis de diminuer considérablement les surfaces à tondre et les fréquences de tonte, de développer des diversités floristiques et faunistiques, tout en améliorant l'esthétique environnementale et en réduisant les nuisances sonores. Gain de cette opération : une facture réduite d’environ 45% par an. En assurant une gestion durable de ses espaces, le CEA diminue le volume de ses déchets verts et améliore l’écologie des espaces non bâtis.