Technologie
Le parc nucléaire français est le deuxième plus grand parc au monde derrière celui des Etats-Unis. Il est composé de 58 réacteurs nucléaires à eau sous pression - les REP -, qui assurent plus de 75% de la production d’électricité.
A sa création en 1945, le CEA a eu pour mission de « poursuivre les recherches scientifiques et techniques en vue de l'utilisation de l'énergie atomique dans tous les domaines de la science, de l'industrie et de la défense nationale » et « de réaliser à l’échelle industrielle la production d’énergie nucléaire ».
En 1948, le CEA achève dans ses locaux de Fontenay-aux-Roses la construction de la première pile atomique française : Zoé. Il prouve ainsi sa capacité à maîtriser la conception et la construction de réacteurs nucléaires. Il poursuivra dès lors et jusqu’à aujourd’hui encore, des programmes visant à explorer l’ensemble des options technologiques (réacteurs à eau lourde, réacteurs uranium naturel-graphite-gaz, réacteurs à neutrons rapides), avec la mise en œuvre de prototypes (EL2, EL3, Phénix, etc…).
Dans les années 1960, le programme de production nucléaire d’électricité démarre en France avec des réacteurs conçus par le CEA et EDF, modérés au graphite, refroidis au gaz carbonique sous pression, qui utilisent de l’uranium naturel et qui appartiennent à la filière « uranium naturel-graphite-gaz » (UNGG). Les trois premiers sont construits et exploités par le CEA ; les suivants par EDF.
En 1970, EDF décide d’abandonner la filière UNGG et opte pour la filière des réacteurs REP, filière américaine qui est aujourd’hui la technologie majoritaire dans le monde. Le CEA accompagne la « francisation » de cette nouvelle technologie de réacteurs, d’autant plus qu’il maîtrise à l’époque les techniques d’enrichissement de l’uranium nécessaire à leur fonctionnement, dont il fera bénéficier les industriels en charge d‘assurer l’approvisionnement de ces réacteurs.
Dans les années 90, le CEA intervient en soutien à Orano pour le développement de la 3e génération de réacteurs, en particulier sur les dispositifs destinés à renforcer la sûreté du réacteur.
Aujourd’hui, il porte pour la France, les recherches sur la 4e génération, avec le projet de démonstrateur technologique Astrid de réacteur à neutrons rapides.
Partenaires
Recherches effectuées en partenariat avec les industriels du domaine (constructeurs et exploitants nucléaires)
Applications
Réacteurs nucléaires
Nouvelles technologies pour le nucléaire