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Art et sciences

Saclay, décor de cinéma pour Proxima


​Certaines scènes de Proxima, le film d’Alice Winocour en salles à partir du 27 novembre 2019, ont été tournées dans plusieurs lieux du centre de recherche du CEA à Saclay. Sarah, jouée par Eva Green, est une astronaute française retenue pour la mission Proxima. En plus de son entraînement physique, elle se prépare surtout à la séparation avec sa fille.

Publié le 28 novembre 2019

​Le cinéphile averti reconnaitra dans le film quelques séquences tournées sur le centre de recherche du CEA à Paris-Saclay, en mars 2018 :

  • le Département d’astrophysique du CEA-Irfu où deux astrophysiciens du CEA, Thierry Stolarczyk et Stéphane Schanne ont joué leur propre rôle de chercheurs dans le film,
  • un des restaurants d’entreprise du site,
  • l’inattendu hall de la pile atomique EL3 qui a servi de studio : un sol lunaire a été recréé sur le toit de cet ancien réacteur de recherche.


Vue de EL3 avant / après l'installation du studio de cinéma

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Hall de l'ancien réacteur de recherche EL3 © CEA

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Vue du sol lunaire recréé sur le toit de l'ancien réacteur EL3. © Dharamsala - Darius Films


Un lieu de recherche reconnu par le cinéma

Avant Proxima, le centre de recherche du CEA à Saclay a accueilli le tournage de Seuls de David Moreau sorti en 2017, celui de la minisérie Fearless  de Sébastien Drouin pour la plateforme BlackPills ; de la série  Ad Vitam  pour Arte, diffusée en 2018, de Nicky Larson et le secret de Cupidon de Philippe Lacheau, sorti début 2019.

Ces tournages ont parfois utilisé d’autres lieux de science, comme les souterrains de l’accélérateur de Frédéric Joliot-Curie vieux de près de 70 ans ou les couloirs géants de l’accélérateur linéaire de Saclay (ALS) mis en service en mars 1969 et arrêté en juin 1990. Et bien souvent les figurants ont été recrutés parmi le personnel du CEA.

À chaque fois, les équipes de cinéma disent à quel point la découverte des chercheurs et des lieux de recherche change leur vision sur la science et le CEA.

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