Anova-Plus développe, fabrique et commercialise des tests rapides pour la détection de micro-organismes, en particulier d’agents pathogènes responsables de maladies des cultures agricoles et de microalgues toxiques pouvant rendre les fruits de mer impropres à la consommation.
L’algue microscopique
Alexandrium minutum sécrète des molécules toxiques paralysantes (saxitoxines) transmises à l’homme par la consommation de coquillages (huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques…). La présence de cette espèce est un phénomène important et récurrent sur les côtes françaises, en particulier dans certaines régions comme la Bretagne et les lagunes méditerranéennes. Les conséquences sont lourdes en termes à la fois de santé publique et de pertes économiques, estimées entre 280 millions et 1,2 milliard d’euros par an en Europe entre 1989 et 1998 (source: ECOHARM).
L’objectif du contrat de transfert est de développer un kit de détection rapide de cette microalgue toxique, de type test bandelette, qui pourra être utilisé directement sur le terrain. Anova-Plus travaillera sur les phases d’optimisation et de validation du test, qui précéderont le passage à l’industrialisation. La commercialisation du produit est prévue pour le 2e trimestre 2015.
L’équipe d’Anova-Plus se réjouit de
« cette collaboration avec le CEA et l’Ifremer, qui doit permettre la mise au point de tests de diagnostic rapides et économiques pour aider les filières aquacoles.
Grâce à ce nouvel outil d’analyse, de type bandelette, il sera possible de révéler la présence de la microalgue en moins de 15 minutes, à moindre coût et de manière spécifique ». Ce test innovant pourra bénéficier non seulement aux filières concernées mais aussi aux réseaux de surveillance nationaux.
A propos de Anova-Plus
Anova-Plus a été créée en mars 2012 et incubée à Genopole. Aujourd’hui, notre société est labellisée Genopole et Vegepolys – pôle de compétitivité regroupant les acteurs du végétal - et Scientipôle Croissance. Avec l’expérience de ses fondateurs dans l’agriculture et l’aquaculture, Anova-Plus a pour objectif de stopper la propagation des pathogènes dans les cultures agricoles et aquacoles grâce à du diagnostic rapide, économique et réalisable directement dans les champs. La JEI est également en cours de développement d’un test bandelette permettant la détection d’une maladie de la vigne, la Flavescence Dorée.
www.anova-plus.com/v_fr.html
A propos du CEA/ DSV/ Institut de Biologie Environnementale et de Biotechnologie (iBEB)
Les objectifs de cet institut du CEA sont de comprendre les mécanismes d’adaptation des cellules aux stress environnementaux (changements climatiques, nanoparticules, métaux & radionucléides) et d’étudier les mécanismes de conversion, par les végétaux et certains microorganismes, de l'énergie solaire en énergie chimique (photosynthèse). L'ensemble de ces recherches aboutit, in fine, au développement d'outils et de concepts innovants pour la détection d'agents toxiques (biodéfense), la bioremédiation et la production de biocarburants de 3ème génération. Le CEA est avec l’Ifremer à l’origine du test bandelette.
ibeb.cea.fr
A propos d’Ifremer
L'Ifremer contribue, par ses travaux et expertises, à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et du littoral et au développement durable des activités maritimes. Il dispose de compétences et de savoir-faire notables en instrumentation marine. Plus particulièrement, le Laboratoire Détection, Capteurs et Mesures (DCM) s’intéresse aux nouvelles techniques de mesures et d’analyses chimiques, physiques et biologiques pour l’environnement. C’est dans cet axe que sont étudiés et mis au point des nouvelles méthodes de diagnostic et des outils de détection et de quantification des algues toxiques ainsi que leurs toxines associées.
www.ifremer.fr/institut
A propos de Genopole
Premier biocluster français dédié à la recherche en génétique et aux biotechnologies appliquées à la santé et à l’environnement, Genopole rassemble 21 laboratoires de recherche, 71 entreprises de biotechnologies, 21 plates-formes technologiques ainsi que des formations universitaires (université d’Evry-Val-d’Essonne). Son objectif : favoriser le développement de la recherche en génomique, post-génomique et sciences associées et le transfert de technologies vers le secteur industriel, développer des enseignements de haut niveau dans ces domaines, créer et soutenir des entreprises de biotechnologies. Genopole est essentiellement financé par le Conseil Régional d'Ile-de-France (30%), le Conseil général de l'Essonne (26,5%) et l'Etat (15,7%).
www.genopole.fr