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Le CEA innove pour diffuser la science

Le CEA présente Le Prisonnier quantique, un jeu vidéo inédit d’aventure au cœur des sciences et des technologies


​Le 18 juin 2019, le CEA a présenté en avant-première son jeu vidéo, le Prisonnier quantique, dont la sortie officielle est prévue le 5 octobre 2019 à l’occasion de la Fête de la Science. Gratuit, sans inscription, d’une durée de 8 à 12 heures, entièrement développé en interne, ce jeu unique en son genre vous conduira vers des expériences rares entre science et science-fiction. 

Publié le 19 juin 2019

Plus « game serious » que serious game

Le CEA, organisme public de recherche français parmi les plus innovants au monde [1], innove aussi dans le domaine de la diffusion de la culture scientifique et a fait le pari de développer un jeu vidéo « Le Prisonnier quantique » pour toucher un large public, et notamment les jeunes afin de les intéresser à la science, ses métiers et ses enjeux. En effet, près de 70 % des Français jouent aux jeux vidéo [2], une part qui dépasse les 90 % pour les 18 – 24 ans. Utiliser le jeu vidéo s’avère donc pertinent pour mieux servir cette mission.

Le Prisonnier quantique est un jeu d’aventure en 2D de type « point and click ». Loin d’un traditionnel « serious game », c’est avant tout un « vrai » jeu vidéo, au graphisme soigné, avec une histoire interactive et haletante mêlant aventure, science et science-fiction, le tout saupoudré d’une dose d’humour. Tout au long du jeu, le joueur découvre les différentes facettes de la science en s’amusant.


Un jeu d’aventure unique en son genre

La durée du jeu est estimée entre huit et douze heures. Jouable en plusieurs fois grâce à un système de sauvegarde de la progression, le joueur pourra reprendre sa partie en cours n’importe où et sur le support qu’il souhaite : ordinateur, tablette ou smartphone [3]. Gratuit, sans inscription, et sans publicité, le Prisonnier quantique est facile d’accès puisqu’il est jouable depuis un simple navigateur, en toute liberté.

Dernière particularité : le jeu a été réalisé avec un budget réduit au minimum. A l’exception de l’illustration et du sound design [4], le Prisonnier quantique a été entièrement créé et développé en interne (sans recourir à un studio) au sein de l’unité de communication multimédia du CEA, en lien direct avec les chercheurs de l’organisme pour l’élaboration des énigmes scientifiques.

Synopsis

Au début du XXe siècle, la physique quantique est en plein essor mais demeure pleine d’énigmes. Les plus éminents savants peinent à appréhender les lois de l’infiniment petit, un monde très différent du nôtre.

De son côté, Artus Cropp[5], physicien brillant mais méconnu, imagine une méthode révolutionnaire pour observer le monde quantique et les particules qui le peuplent. Assisté d’un jeune ingénieur, il consacrera sa vie et sa fortune à donner corps à ses théories en construisant un « modulateur de Planck ». Grâce à cet instrument, Cropp commence dès le début des années 60 à étudier le monde quantique, et à en révéler les secrets qu’il consigne dans son carnet de laboratoire.
Mais un jour, il découvre une « singularité » inattendue au coeur de la matière : ce qu’elle implique dépasse tout entendement et pourrait changer la face du monde. Pour en avoir le cœur net, Artus Cropp et son assistant décident de mener, le 3 juin 1963, une dernière expérience avant de publier leurs travaux. Mais quelque chose tourne mal : les deux savants disparaissent avant d’avoir pu révéler au monde leur découverte.

Presque 60 ans plus tard...

Zoé est une jeune femme curieuse qui s’ennuie un peu dans son travail de bureau, jusqu’à ce qu’on l’envoie fouiller une ferme à l’abandon. Zoé y découvre un carnet de laboratoire laissé par un certain Artus Cropp, un physicien mystérieusement disparu dans les années 60. Le carnet évoque une découverte incroyable mais s’arrête brutalement durant une expérience...

Quelle est cette fabuleuse découverte ? Qu’est-il advenu du savant ? Il n’en faudra pas plus pour lancer Zoé à la recherche de l’héritage d’Artus Cropp ! Mais tout au long de sa quête, elle devra se sortir d’embûches qui semblent avoir été semées pour l’empêcher de découvrir la vérité…
  

Un jeu pour enseigner les sciences autrement

Ce jeu a également une dimension « serious » qui a l’ambition de rendre les sciences accessibles à tous, peu importe l’âge du joueur, homme ou femme, joueur occasionnel ou invétéré, enfant comme parent [6]. Dans ce jeu vidéo, chaque joueur a la liberté d’avancer à son rythme et surtout de régler son propre curseur entre le jeu et la pédagogie.

Bien que le titre évoque la physique quantique, une discipline surprenante des sciences, le jeu est, à l’image du CEA, pluridisciplinaire ; il aborde les sciences et les technologies au sens large : physique, chimie, énergie, sciences du vivant, climat…. L’aventure emmène le joueur aux quatre coins du monde : d’une vieille ferme abandonnée, aux laboratoires du CEA, du grand accélérateur du CERN jusqu’à une antique cité souterraine et même au-delà du monde connu.

Pour progresser dans l’histoire et se sortir de situations parfois périlleuses, le joueur doit résoudre plus de trente puzzles (mini-jeux) tous différents et intégrés au scénario. Pour cela, il doit utiliser sa logique et ses connaissances en sciences et avoir recours à des technologies parmi les plus avancées, comme une pile à combustible, un robot, un spectromètre ou encore un accélérateur… Le jeu est accessible pour des élèves en classe de fin collège.
Pour accompagner chaque puzzle, des fiches pédagogiques, réalisées en partenariat avec Réseau Canopé, ont été conçues pour aider l’enseignant ou le médiateur scientifique à s’approprier le « serious game » et à l’utiliser dans le cadre d’un cours ou d’une médiation scientifique.

En complément, des interviews vidéos des chercheurs du CEA, ayant participé à la conception des puzzles, permettent d’approfondir les notions scientifiques abordées dans le jeu.


Tous ces éléments font du Prisonnier quantique un jeu unique en son genre et probablement une première en France, voire au monde.

 Place au jeu !

Le jeu sera accessible gratuitement et sans inscription, à partir du 5 octobre 2019, directement sur le site : 

Interagissez sur les réseaux sociaux, partagez votre expérience du jeu : #PrisonnierQuantique

 Contactez-nous pour jouer à la version bêta du jeu dès fin juin
[1] Classement publié par Clarivate Analytics des « 100 premiers innovateurs mondiaux » en 2018
[2] Etude Ipsos 2018
[3] Une application smartphone sera développée dans un deuxième temps
[4] Le sound design a été réalisé par Réseau Canopé, dans le cadre d’un partenariat autour du jeu
[5] Personnage fictif
[6] Sur le plan pédagogique, le jeu s’appuie sur des connaissances acquises à la fin du collège

Revivez la présentation en avant-première du Prisonnier quantique au Player One


Marie-Ange Folacci, porte-parole du CEA, a précisé pourquoi le CEA a recours au jeu vidéo pour diffuser la culture scientifique @F. Rouire / CEA 

VidéoCédric Villani est parrain du Prisonnier quantique !


Présentation du jeu par son concepteur Julien Arlot @F. Rouire / CEA 

Roland Lehoucq, conseiller scientifique du jeu, a démélé la science de la science-fiction dans le Prisonnier Quantique @F. Rouire / CEA 

Et la découverte des univers et puzzles du jeu animés par les chercheurs du CEA

Fabien Moignau, bêta testeur du #seriousgame et chercheur au CEA-List, en pleine explication de la science du quotidien @F. Rouire / CEA 


Jean-Philippe Poirot, chercheur au CEA-Liten, fait découvrir aux journalistes les mécanismes de la pile à combustible @F. Rouire / CEA 


Nicolas Viovy, climatologue au CEA parle du puzzle climat et réchauffement climatique @F. Rouire / CEA 

Les acteurs du projet

Le CEA est un des 100 premiers acteurs mondiaux de l’innovation (classement Derwent-Clarivate 2018-19). Organisme de recherche public, il intervient dans quatre domaines : la défense et la sécurité, les énergies bas carbone (nucléaire et renouvelables), la recherche technologique pour l'industrie et la recherche fondamentale (sciences de la matière et sciences de la vie). Au service de l’innovation, en particulier dans les DeepTech, le CEA accompagne la création de start-up depuis plus de 20 ans. Il est le premier organisme de recherche français dans le dépôt de brevet (palmarès annuel INPI). Le partage des connaissances scientifiques vers les publics jeunes et enseignants et vers l’ensemble de la société est une des missions du CEA, organisme public dédié à la recherche et à l’innovation.
 
Réseau Canopé, opérateur public du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, est un acteur de référence dans l’innovation pédagogique, en particulier dans le domaine du numérique éducatif. Il conçoit et édite des ressources et des services pédagogiques pour accompagner la communauté éducative. Il développe notamment des productions transmédias (applications, jeux, réalisations audiovisuelles) pour les enseignants de la maternelle à la terminale.

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