Cet accord marque la volonté des trois acteurs de poursuivre leur effort de R&D sur le long terme et de formaliser des collaborations tripartites, en particulier sur les sujets à fort enjeu en lien avec le projet de stockage géologique profond pour les déchets français les plus radioactifs porté par l’Andra (Cigéo), actuellement dans sa dernière phase de conception avant le dépôt de la demande d’autorisation de création à l’horizon 2020.
Dans le cadre de cette collaboration, les trois organismes ont ainsi identifié six grandes thématiques de R&D :
- La caractérisation, le conditionnement et le comportement des déchets (déchets vitrifiés et graphites notamment) et des combustibles usés, ainsi que les méthodes de contrôles des colis, telles que l’imagerie haute énergie qui vise à identifier les matériaux présents dans un colis de déchets.
- Le comportement des matériaux qui sont présents dans les stockages de déchets radioactifs : les matériaux métalliques, cimentaires et argileux (la roche accueillant le stockage). Il s’agira également d’étudier de « nouveaux matériaux » comme les géopolymères.
- Le transfert des éléments radioactifs et des toxiques chimiques : cet axe vise à renforcer la connaissance fine du comportement des éléments radioactifs et des toxiques chimiques au sein des différents matériaux des stockages.
- Les outils de surveillance des stockages qui regroupent deux aspects : d’une part le « monitoring » du stockage (c’est-à-dire l’observation / surveillance des évolutions du stockage ainsi que la gestion des données qui en sont issues), et d’autres part, la surveillance de la sismicité.
- Les outils et méthodes numériques en matière de simulation numérique haute performance ainsi que de gestion des incertitudes.
- L’environnement, et en particulier les modèles utilisés pour évaluer l’impact environnemental, ainsi que les évolutions climatiques.