L’Office européen des brevets (OEB) a publié mardi 12 mars son bilan annuel. Dans un contexte français en repli marqué (-2,8%) le CEA a réussi à maintenir son effort de protection de ses innovations par brevets pour figurer, cette année encore, à la deuxième place française derrière l’équipementier automobile Valeo au classement OEB.
Avec 597 demandes déposées à l’OEB en 2018, le CEA continue à s’affirmer comme un acteur déterminant dans le développement de connaissances, de technologies au soutien de la compétitivité de ses partenaires industriels (grands groupes, PME, ETI ou startups) et de leur déploiement sur les marchés internationaux. Il reste ainsi dans le top 50 européen en occupant la 30ème place du classement des déposants, en progression de trois places par rapport à 2017,grâce à une gestion rigoureuse des extensions des brevets de son portefeuille tenant compte notamment des perspectives d’exploitation des industriels en particulier en Europe.
Selon Corinne Hueber- Saintot, directeur de la valorisation au CEA :
« le CEA continue d’occuper sa place de leader parmi les organismes de recherche européens, grâce à une recherche d’excellence soutenue par une politique volontariste de protection de ses innovations par des droits propriété industrielle adaptés, clé de voûte du transfert technologique.
Il est ainsi bien positionné sur les domaines majeurs de l’innovation pour l’industrie de demain, en particulier les technologies de la transition énergétique (hydrogène, stockage, gestion de l’énergie…) et les technologies de la transformation numérique (microélectronique spécialisé, cybersécurité, intelligence artificielle). »
Le CEA dispose aujourd’hui d’un portefeuille de 6500 familles de brevets actives, principalement déposés dans les domaines applicatifs de la microélectronique (semi-conducteurs), des nouvelles technologies de l’énergie (NTE), de l’instrumentation et de la santé.
La protection des innovations générées dans les laboratoires de recherche du CEA, le plus souvent en collaboration avec des partenaires industriels, est suivie en interne par des ingénieurs brevets dédiés, pour la plupart mandataires européens, qui accompagnent les inventeurs et les laboratoires à toutes les étapes du processus, depuis le dépôt de la demande de brevet jusqu’à la gestion des titres, faisant montre d’un haut niveau de professionnalisme.