Selon l’Office européen des brevets dans son rapport annuel publié le 16 mars, les demandes de dépôts de brevets n’ont enregistré qu’une faible baisse (0,7 %) en 2020 malgré la pandémie de Covid-19. 180 250 demandes ont ainsi été déposées contre 181 000 demandes pour 2019. Avec 520 demandes de dépôts, et malgré une baisse de 12,9%, le CEA conserve la première place des déposants français et la 37e au niveau mondial.
Pour Corinne Hueber-Saintot, directrice de la valorisation au CEA :
Le CEA figure ainsi en bonne place devant les deux autres Français dans le top 50 : SAFRAN (424 demandes, 48e mondial ) et Saint-Gobain (413 demandes, 50e), attestant, dans ce contexte particulier, de la dynamique de sa politique d’extension. Cette dernière s’exprime dans les domaines de la micro-électronique (semi-conducteurs), des nouvelles technologies de l’énergie (NTE), de l’instrumentation et de la santé, qui sont nos axes privilégiés ».
Plus largement, la France se démarque particulièrement : elle est le 2e pays le plus innovant d’Europe, derrière l’Allemagne, avec 10 554 demandes (soit 3,1% d’augmentation), quand la plupart de ses voisins ont vu leurs demandes diminuer. Un signal d’autant plus positif que cette augmentation fait suite à deux ans de baisse. Le domaine de la santé enregistre la plus forte croissance, la communication numérique et l’informatique restant toujours par ailleurs des domaines-clés.