A l'occasion de l'allocution qu'il a prononcée pendant la session ministérielle, M. Jacq a réaffirmé l'engagement de la France à promouvoir les sciences et technologies nucléaires, en étroite coopération avec l'AIEA et ses Etats membres et en application du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Il a notamment souligné les apports scientifiques de l'atome dans les domaines de la santé (en vue du développement d'une médecine personnalisée) et de la lutte contre le changement climatique.
En complément du soutien financier de la France à l'AIEA, le CEA a développé plusieurs actions afin d'ouvrir ses installations aux activités de transfert de technologie et de formation développées par l'AIEA, notamment par le biais du label "International Center based on Research Reactors" (ICERR), ou encore du label "Centre collaboratif" attribué à l'INSTN.
La participation française à cette conférence ministérielle, dont l'objectif est d'accroître la visibilité des contributions concrètes des applications nucléaires aux objectifs du développement durable et à la lutte contre le changement climatique, s'est concrétisée par ailleurs par l'intervention de Mme Sylvie Chevillard (CEA / Institut de Radiobiologie Cellulaire et Moléculaire) dans le panel scientifique sur la santé humaine et par l'organisation de deux événements parallèles. Le premier portait sur l'application des sciences nucléaires au bénéfice du patrimoine culturel (représentants du Synchrotron SOLEIL et du CNRS/Muséum national d'histoire naturelle) et le second sur les actions de coopération francophone (avec la participation de l'INSTN).