Les pays impliqués dans l’étude et le développement des réacteurs à neutrons rapides ont délégué des dirigeants, pour présenter leur
stratégie nationale de développement dans une vision à long terme, et de nombreux scientifiques, pour présenter
l’avancement de leurs travaux et discuter des modalités de leur mise en œuvre.
La Belgique, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon, la Russie et l’Union européenne, ainsi que le Forum international Génération IV et l’AIEA, ont ainsi mis en valeur le dynamisme qui entraine cette communauté.
Ouverture de la conférence FR13 à Paris (4-7 mars 2013)
Les
réacteurs à neutrons rapides sont présentés aujourd’hui comme des
outils nécessaires à la gestion durable de l’énergie nucléaire. L’Inde et la Russie sont chacun en train de terminer la construction d’un prototype de puissance ;
la France collabore avec le Japon, la Russie et plusieurs pays européens pour développer les technologies permettant de satisfaire les critères de quatrième génération, notamment en termes de sûreté.
Pour la France, le projet de démonstrateur technologique Astrid* refroidi au sodium a été l’objet de nombreuses publications et d’un
intérêt marqué des scientifiques étrangers pour ses options technologiques innovantes : cœur à faible réactivité en cas de vidange du sodium, diversification des moyens d’évacuation de la puissance résiduelle, système de conversion d’énergie à gaz.
* Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration
La R&D du CEA sur les systèmes du futur
La Direction de l’énergie nucléaire du CEA mène des recherches sur des systèmes nucléaires innovants, dits de quatrième génération, en rupture technologique par rapport aux précédentes générations de réacteurs. Elle concentre ses recherches sur deux filières de réacteurs à neutrons rapides, une filière refroidie au sodium, avec le projet de démonstrateur technologique Astrid, dont le CEA est maître d’ouvrage, et une filière refroidie au gaz, qui apparait comme une option à plus long terme.