Nommée conseillère des affaires étrangères en 2000 à sa sortie de l’École Nationale d’Administration, Anne Lazar-Sury est également ancienne élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, diplômée de Sciences-Po Paris, titulaire d'un DEA d'histoire des relations internationales et d'une maîtrise de droit public.
Elle débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères en 2000, au sein de la direction de la coopération européenne, puis à partir de 2004, au sein de la direction des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement. En 2006, Anne Lazar-Sury rejoint l'ambassade de France au Royaume-Uni en tant que conseiller pour les affaires stratégiques.
En 2010, elle est nommée adjointe au sous-directeur de la non-prolifération et du désarmement nucléaires au Ministère des Affaires Étrangères puis en 2012 sous-directrice du contrôle des armements et de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Durant ce mandat, elle fut en charge du contrôle des exportations de matériels de guerre, eut à traiter du démantèlement du programme chimique syrien, et a instruit et participé à la négociation du traité sur le commerce des armes (TCA). | Anne Lazar-Sury © CEA/ L. Godart |
En septembre 2015, Anne Lazar-Sury devient directrice adjointe des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement et présidente de la CIBDU (Commission interministérielle pour les biens à double usage). Elle occupait ce poste jusqu'à sa prise de fonction au CEA.
A propos du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA :
Le Conseil des gouverneurs est le principal organe exécutif de l’AIEA. Il fait des recommandations à la Conférence générale sur le programme et le budget de l’Agence, approuve les accords de garantie et la publication des standards de sûreté. Il est responsable de la supervision générale des activités de l'Agence, notamment en matière de respect des garanties par les États membres. En cas de non-respect de celles-ci, le Conseil des Gouverneurs saisit le Conseil de sécurité des Nations Unies. Cet organe a également la responsabilité de nommer le Directeur général, avec l’accord de la Conférence générale.
La France est l’un des 35 membres du Conseil des Gouverneurs.