En 1944, un travailleur a été contaminé suite à l’explosion d’un container d’hexafluorure d’uranium dans une usine d’enrichissement de l’uranium. Se situant à proximité de l’évènement (1 mètre), il fut aveuglé par le nuage (mélange UO2F2, HF, UF6) pendant 10 secondes. Après décontamination et transfert à l’hôpital, le patient a été soigné pour brûlures chimiques cutanées, œdème pulmonaire et risque de lésions néphrologiques. L’agent est sorti de l’hôpital trois semaines après cet évènement. Il est finalement décédé 65 années plus tard d’une maladie de Parkinson.
Les mesures effectuées par les équipes du Registre américain des transuraniens et de l’uranium (USTUR) après autopsie, ont révélé des rétentions résiduelles plus longues que prévues au niveau des poumons profonds et de la chaine lymphatique thoracique.
L’ajustement des données individuelles aboutit aux évaluations d’inhalation suivantes :
- 79 mg d’un mélange 86 % de type F et 14 % de type S à l’aide du modèle de la publication 69 de la CIPR,
- 160 mg à l’aide des paramètres de dissolution spécifiques du modèle en cours de révision (mélange d’une composante transférable et non transférable).