CEABIO N°2 - Les sciences du vivant au CEA - page 14

MedDay
La start-up issue de l’AP-HP
et le CEA-IBITECS mettent
en place une plateforme
d’identification de nouvelles
cibles thérapeutiques à partir
d’analyses métabolomiques
d’échantillons de liquide
céphalorachidien humain.
Une première collaboration
a prouvé l’efficacité de cette
méthode pour développer des
traitements, en particulier
contre les formes progressives
de sclérose en plaque.
DBV-Technologies
La société, créatrice du patch
cutanée Viaskin® contre les
allergies alimentaires, signe un
accord de collaboration avec le
Centre national de génotypage
du CEA-IG. Objectif :
comprendre les mécanismes
épigénétiques de ce traitement
de désensibilisation aux
allergies les plus sévères, telle
que celle à l’arachide.
Astrazeneca
La compagnie pharmaceutique
et le CEA prolongent leur
collaboration de recherche sur
les premières perturbations
cellulaires liées aux stades
précoces de la maladie
d’Alzheimer. Une étude
clinique sur 40 sujets est
menée à NeuroSpin, centre
d’imagerie du CEA-I2BM,
s’appuyant sur des examens
en IRM à très hauts champs
(7T), en spectroscopie et en
imagerie TEP.
Total Energies Nouvelles
Le groupe s’engage avec le
CEA-IRTSV dans un projet
de recherche sur l’optimisation
de la culture de microalgues
photosynthétiques et de
leur capacité à produire
des molécules d’intérêt. Il
s’agit de lever des verrous
technologiques pour leur
exploitation industrielle afin,
à terme, de compléter l’offre
pour les marchés de l’énergie et
de la chimie.
Partenariats
industriels
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PANORAMIQUE
e virus du Chikungunya, sévissant en
Inde, en Afrique et en Asie du Sud-Est,
aborde le continent américain
via
les
Caraïbes depuis quelques mois. Transmis par
lesmoustiques du genre
Aedes
, il provoque chez
l’homme de fortes fièvres, des céphalées, des
éruptions cutanées et surtout des douleurs mus-
culaires et articulaires, ces dernières pouvant
durer des mois, voire des années.
Un consortium européen, intégrant le CEA-
IMETI, a préparé plusieurs candidats vaccins,
basés sur des souches virales de Chikungunya
génétiquement modifiées ou conçu à partir
d’ADN synthétique codant pour des protéines
virales. Isolés ou en combinaison, ils se sont
montrés efficaces
in vivo
sur unmodèle rongeur
inoculé avec une souche sauvage du virus.
Les deux vaccins les plus prometteurs seront
bientôt testés chez un modèle primate, dont le
système immunitaire est proche de l’Homme. Si
les résultats sont concluants, les tests cliniques
pourraient être financés.
In Journal of Virology, 2014.
L
Sus au Chikungunya
Un Labex pour la
médecine personnalisée
PROPHYLAXIE
INVESTISSEMENT D’AVENIR
Virus du Chikungunya (en jaune) observé en
microscopie électronique à balayage à la surface
d’une cellule infectée (en bleu).
© Inserm/T. Couderc/M.-C. Prévost/M. Lecuit
ouveaux projets, nouvelle équipe. La
deuxième version du
LabEx
*
GEN-
MED (laboratoire d’excellence en
GEnomique MEDicale) a été validée par le jury
international en charge de son évaluation. Coor-
donné par Jean-François Deleuze, directeur
du Centre National de Génotypage du CEA-IG
et directeur scientifique de la Fondation Jean
Dausset-CEPH, GENMED II réunit ces 2 entités
et l’Institut de recherche sur les maladies car-
diovasculaires dumétabolisme et de la nutrition
(Inserm/UPMC). Il sera financé à hauteur de
10,8 M
sur 8 ans.
Dédié à lamédecine personnalisée et lamé-
decine translationnelle, GENMED II appliquera
l’analyse génomique à haut
débit à des pathologies telles
que lamaladie d’Alzheimer, l’au-
tisme, la cardiomyopathie, les maladies rares
ou le cancer. Objectif: identifier des cibles et
des biomarqueurs de ces maladies, mettre en
place des bases de données et des outils bio-
informatiques.
N
LabEx
Laboratoire d’Excellence. Les LabEX ont été créés
dans le cadre du programme des investissements
d’avenir, pour soutenir la recherche d’équipes sur
une thématique donnée et leur donner une visibilité
internationale.
n° 02 - juillet 2014 -
CEAbio
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