La signature de cet accord s’inscrit dans le contexte du New Build britannique,
qui verra prochainement la publication de la nouvelle feuille de route
stratégique britannique au soutien de l’énergie nucléaire au
Royaume-Uni.
Le Département de l’énergie et du changement climatique (DECC) du ministère de l’énergie britannique confirme par cet accord son intérêt pour le projet RJH et finance une réservation d’accès à la capacité expérimentale du réacteur RJH, destinée au NNL (National Nuclear Laboratory), pour engager des programmes
expérimentaux avec les parties prenantes britanniques (académiques,
industriels) de soutien à la sûreté et à l’innovation technologique.
Cet accord illustre la vitalité du partenariat franco-britannique dans le domaine de l’énergie nucléaire.
* Le Consortium RJH, avant la signature britannique : AREVA, EDF,
JRC-Commission Européenne, CIEMAT-Espagne, NRI-République Tchèque,
SCK-CEN-Belgique, VTT-Finlande, VATTENFALL-Suède, DAE-Inde, IAEC-Israël.
Les réacteurs de recherche constituent depuis plus de 30 ans un outil incontournable pour la qualification en sûreté des matériaux et combustibles utilisés dans les centrales électronucléaires.
Le RJH endossera le rôle de plateforme européenne et internationale de
R&D pour le renforcement de la sûreté et de la fiabilité des
réacteurs. Il sera à terme une installation unique pour l’étude
des matériaux et des combustibles sous irradiation, en soutien aux
réacteurs nucléaires actuels et futurs. Il assurera aussi une part conséquente de la production européenne de radio-isotopes à usage médical.
Projet important de la Direction de l’énergie nucléaire (DEN) du CEA, le RJH est actuellement en construction sur le centre CEA de Cadarache (Bouches-du-Rhône), et bénéficie d’un soutien important du Programme pour les Investissements d’Avenir. Le projet RJH fédère un consortium international* autour du CEA, qui en est le maître d’ouvrage et en sera l’exploitant nucléaire.