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Une nouvelle génération de correcteurs diélectriques au bénéfice de l’IRM à très haut champ


​Pour pallier des pertes de signal IRM à très haut champ dans certaines régions du corps humain, une collaboration impliquant le CEA-Joliot (NeuroSpin), le CEA-Iramis, l'Institut Fresnel et Multiwave Imaging a mis au point une nouvelle génération de correcteurs (ou pads) en carbure de silicium, simple et peu onéreuse.
Publié le 22 juin 2022

La mise en service de scanners IRM à très haut champ magnétique (supérieur à 7 teslas) devrait permettre un énorme bond en avant dans le diagnostic précoce de certaines maladies, cérébrales notamment, grâce à d'excellentes résolutions spatiales ou temporelles. Toutefois, la physique de l'IRM conduit à des pertes de signal dans certaines régions (typiquement dans le lobe temporal et le cervelet), ce qui freine l'implantation de ces IRM en milieu hospitalier.

Parmi les solutions en développement, l'une consiste à insérer, dans l'antenne radiofréquence qui entoure la tête du sujet, des coussinets (ou pads) contenant un matériau avec une constante diélectrique élevée. Celui-ci crée des courants capables de modifier la distribution globale des ondes radiofréquences provenant de la bobine d'émission et de générer un champ radiofréquence secondaire correcteur.

Introduite au début des années 1990, la solution des pads a été améliorée entre-temps avec de nouveaux matériaux qui cependant, présentent encore des imperfections.

Les chercheurs de Joliot et leurs partenaires ont mis au point une alternative : leur nouvelle « recette » au carbure de silicium rend les pads invisibles à la résonance magnétique et prolonge considérablement leurs performances. Deux points qui étaient limitants pour les générations précédentes.


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