Johan Decelle
Responsable de l'équipe
Photosymbiose au LPCV, a reçu en 2022 la bourse ERC Consolidator du Conseil Européen de la Recherche afin de dévoiler les mécanismes subcellulaires qui jouent un rôle clé dans le maintien de la photosymbiose sur des modèles unicellulaires d'eau douce et marine. En combinaison avec des analyses omiques (transcriptomique et métabolomique), il utilise différentes techniques d'imagerie à l'échelle nanométrique, telles que la microscopie électronique 3D et les plateformes d'imagerie chimique (par exemple, nanoSIMS et fluorescence X synchrotron).
Johan Decelle participe à l'expédition Traversing European Coastlines
TREC. Ce programme du laboratoire européen EMBL à Grenoble, et de la fondation Tara Océans, étudie les interactions entre les écosystèmes terrestre et marin en Europe, notamment la pollution induite sur la biodiversité par les antibiotiques, les pesticides et les industries du bâtiment.
Photosymbiose et carbone : Le plancton marin établit différents types de symbioses pour capter l'énergie. Dans la symbiose plastidique, les cellules hôtes intègrent temporairement des cellules microalgales (photosymbiose) ou simplement leurs plastes photosynthétiques (kleptoplastie) comme usines à carbone intracellulaires alimentées par l'énergie solaire. Par cette interaction clé dans les océans, le plancton a un impact important sur le cycle global du carbone. Crédit photo : Johan Decelle/CNRS.
Rebekka Wild
Chef d’équipe à l’Institut de Biologie Structurale IBS, elle mène des recherches sur des molécules produisant des chaînes complexes de sucres impliquées dans divers fonctions et maladies. En étudiant la structure 3D des protéines, ses travaux visent à mieux comprendre la biosynthèse de ces longues chaînes de sucres, appelées glycosaminoglycanes et situés à l’interface entre la cellule et le milieu extérieur. La position des sucres permet de réguler divers processus biologiques et pathologiques, notamment la communication cellule-cellule, la signalisation, les interactions cellule-matrice et les infections pathogènes.
A terme, l'enjeu est de modifier leur structure en vue de développer des médicaments pour protéger les cellules contre les infections virales ou le cancer.
Image par cryo-microscopie électronique de l’oligosaccharyltansférase de la levure.
En 2023, Rebekka Wild a été lauréate du programme de soutien aux chercheurs d'excellence en sciences de la vie Impulscience® de la fondation Bettencourt Schueller.