Fruit du partenariat Europe-Japon dans le cadre de « l'Approche élargie d'Iter », le tokamak supraconducteur japonais JT-60SA (Super Advanced) permettra d'étudier la physique des plasmas de fusion et plus précisément, les modes d'opération dits « avancés ».
Les équipes du CEA (IRFM, Irfu, Irig) et les industriels français partenaires ont fourni environ la moitié (en coût) du tokamak japonais JT-60SA : son système cryogénique et des aimants supraconducteurs, ainsi que leurs alimentations électriques.
Après la fin de l'assemblage fin mars et malgré un contexte sanitaire difficile, la mise en service de JT60-SA a franchi une étape décisive avec la mise en froid des aimants supraconducteurs. Pas moins de 47 jours ont été nécessaires pour refroidir les quelque 700 tonnes de l'ensemble du système cryomagnétique du tokamak.
Dès la première mise en froid, le système cryogénique a fonctionné très près de ses performances nominales, ce qui indique que les marges de dimensionnement pourront être mises à profit ultérieurement par les exploitants de la machine.
La production des premiers champs magnétiques est attendue au cours de la seconde quinzaine de décembre 2020.
Les progrès peuvent être suivi, presque en direct, sur le site de JT60-SA.