Lorsqu’une personne est victime d’une grave infection, les médecins doivent identifier rapidement l’antibiotique capable de lutter contre la bactérie responsable de la maladie. Les techniques actuellement utilisées pour réaliser un antibiogramme nécessitent de grandes quantités de cellules à tester, qui excèdent celles prélevées sur le patient. Il convient alors de les cultiver à l’aide d’une boîte de Petri, une étape longue, qui demande au minimum 24 heures. Des chercheurs du CEA, avec la collaboration du LTM (Laboratoire des technologies de la microélectronique), ont développé une nouvelle approche, basée sur une pince optique, avec l’ambition de raccourcir ce délai à deux heures. Ils viennent de démarrer un projet de recherche, baptisé Supply, en partenariat avec l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) et le CHUV (Centre hospitalier universitaire vaudois) de Lausanne, dans le but de valider ce nouveau concept scientifique.
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