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Au regard des expertises présentes dans les laboratoires du CEA, nous avions une réelle légitimité à lancer un programme sur les organes et organoïdes sur puce », commente Jérôme Garin, directeur du CEA-Irig. Dans l’optique de rapprocher la recherche fondamentale en biologie de la recherche technologique, ces objets constituaient « une évidence », se souvient-il. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Organes sur puce et organoïdes constituent deux domaines historiquement distincts, qui répondent à des questions différentes. Comme le raconte Xavier Gidrol, chef de service au CEA-Irig, « les technologues développaient des « laboratoires sur puce » : des dispositifs microfluidiques pour faire de la biochimie avec de très petits volumes de réactifs. À partir du milieu des années 2000, ils ont commencé à implanter des couches de cellules sur leurs puces pour mimer certaines fonctions physiologiques. De leur côté, les chercheurs spécialistes des cellules souches ont créé des objets biologiques assez complexes, les organoïdes, pour comprendre le développement des organes ou des organismes ».
Lire l'intégralité de cet article paru dans Les défis du CEA n° 249 (mai-juin 2022)
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