Les organoïdes et les organes sur puce sont très prometteurs... Cultivés in vitro ou in silico, ces « dispositifs médicaux à composante biologique », tel que les entend le CEA, permettent d’innover dans l’étude de processus biologiques, le criblage de molécules thérapeutiques voire, à terme, la médecine régénératrice. Ils constitueront également une alternative à l’expérimentation animale. En 2018, le CEA s’est lancé dans un projet ambitieux : implanter des cultures cellulaires sur des puces et les équiper de micro- capteurs pour caractériser les processus et tenter de reproduire la fonction d’un organe. Et cela, grâce aux compétences associées en microfluidique et biologie cellulaire des équipes grenobloises du Leti et de l’Irig.