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Agenda


Soutenance de thèse

Contrôle nucléaire de la biogenèse du chloroplaste par des protéines de la machinerie de transcription plastidiale

Lundi 21 mars 2022 à 14:00, Amphithéâtre Daniel Dautreppe, CEA Grenoble

Publié le 21 mars 2022
Louise Chambon
Physiologie Cellulaire et Végétale, Institut de Recherche Interdisciplinaire de Grenoble
Chez les Angiospermes, les plantes germées à l'obscurité sont étiolées et non photosynthétiques. Une fois mises à la lumière, le photorécepteur phytochrome B (PHYB) s'active et enclenche dans le noyau le programme de développement à la lumière - la photomophogenèse, qui conduit à la biogenèse des chloroplastes depuis des étioplastes accumulés à l'obscurité. A l'échelle moléculaire, cette transition est accompagnée par la réorganisation de la PEP (Plastid-Encoded-RNA-Polymerase) qui interagit alors avec douze PAPs (PEP-Associated-Proteins), codées dans le noyau. Quand l'une de ces PAPs est mutée, les chloroplastes ne se forment pas et les plantules présentent un syndrome d'albinisme sévère. PAP8 possède un signal de localisation nucléaire fonctionnel lui permettant d’être localisée à la fois dans le noyau et dans le chloroplaste. De plus, chez le mutant pap8-1, la voie de signalisation PHYB est altérée. Aussi, les travaux de découplage de la localisation de PAP8 montrent que l’absence de PAP8 dans le noyau aboutit à un retard de verdissement et de développement de la plante. Nous émettons donc l'hypothèse que PAP8 pourrait coordonner le verdissement de la plante lors de la photomorphogenèse dans un mouvement rétrograde. Pour répondre à cette question, nous complémenterons un mutant pap8-1 avec deux versions mono-localisées de PAP8, et donc incapables de faire la navette entre ces deux organelles. Les possibles défauts associés dans le noyau concernant la photomorphogenèse seront observés par épifluorescence de protéines étiquetées PHYB-GFP, ainsi que par l'expression des gènes photomorphogénétiques chez nos différents mutants de PAP8.