Depuis l’antiquité, notre espèce a essayé de s’expliquer le monde et le sens de notre présence sur Terre à travers la religion et/ou la philosophie. Au 4ème siècle avant notre ère, Aristote fut le premier à développer le concept de ‘induction/déduction’, basé sur l’observation de la nature qui pour lui était immuable. Pendant le Moyen Age européen, la philosophie aristotélicienne a été combinée avec le christianisme pour donner ce qui a été nommé le scolasticisme. Mais à partir du 17ème siècle on constate une réaction contre cette position philosophique de la part de Bacon, Descartes et Galilée, qui demandent une analyse scientifique du monde, basée sur l’expérimentation. Et au 19ème siècle, avec A. Comte, apparait le positivisme antithéologique et antimétaphysique. Cette position radicale nommée « Scientisme » par des philosophes, a été définie comme « une confiance exagérée dans l’efficacité des méthodes des sciences naturelles concernant tout type de recherche ». Ce conflit, qui est toujours d’actualité - et ses conséquences - seront discutés pendant le séminaire.​

​