Le module Caliste n’a pas son pareil pour l’observation des éruptions solaires en rayons X mais il pourrait aussi aider à combattre plus efficacement des cancers aujourd’hui résistants à la radiothérapie. Pas de doute, c’est « le plus beau » (kallistos en grec) !
Le projet Satbot est porté par Sylvie Chevillard, de l'Institut François-Jacob du CEA, Olivier Limousin, du CEA-Irfu, Cécile Sicard-Roselli de l'Université Paris-Sud et Caroline Vienne, du CEA-List.
© Pinkanova, S. Budon
| En France, près de 200.000 patients souffrent de cancers résistants à la radiothérapie. Or celle-ci n’agit pas seulement sur les cellules cancéreuses, l’irradiation induisant la radiolyse de l’eau contenue dans tous les tissus. Ces réactions produisent des espèces chimiques – électrons et radicaux libres – dont l’action peut être renforcée par la présence de nanoparticules métalliques, injectées directement dans la tumeur. Dans ce cas, serait-il possible de mesurer la dose reçue par le patient ?
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Les cellules de notre corps sont dotées d'un squelette souple et performant, en perpétuel mouvement. Notre organisme se construit et se répare grâce à son dynamisme. Contrairement aux physiciens qui déterminent des lois concernant la matière, les biologistes se sont encore peu essayés à théoriser la construction du vivant au niveau microscopique. Les deux mondes se rencontrent aujourd'hui pour des expériences numériques-biologiques.
Aujourd’hui le climat change, les gens voyagent, les moustiques investissent de nouvelles niches écologiques et des populations migrent. Il fallait que se rencontrent un climatologue et un épidémiologiste pour amalgamer ces concepts et esquisser l’avenir du paludisme à une échéance séculaire.
Le projet Epiclim est porté par Gilles Ramstein, du LSCE, et Cyril Caminade, de l'Université de Liverpool.
© Pinkanova, S. Budon
Découvrez en 1 minute la genèse du projet. | Les maladies transmises par un vecteur – moustique ou moucheron – provoquent régulièrement des crises sanitaires. Celles-ci se déclenchent sous l’effet de causes multiples et quelquefois inattendues, comme le fait que les moustiques voyagent en avion ou en container…
Était-il cependant possible d’anticiper l’épidémie du Zika au Brésil en 2015-16, l’épizootie de fièvre catarrhale ovine en France en 2007-08 ou la flambée de fièvre de la vallée du Rift au Kenya et en Tanzanie en 2006-07 ?
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