Les recherches menées au CEA
sur les liens entre
évolution du climat et activités humaines
s’organisent selon 3 axes :
Développer de nouvelles méthodes
pour quantifier
les flux de gaz à effet de serre
Le projet Icos (Integrated Carbon Observation System)
est une infrastructure de recherche à dimension européenne, qui a pour
but de mesurer les concentrations atmosphériques des gaz à effet de
serre et les flux sur les écosystèmes et l’océan. L'augmentation des gaz
à effet de serre étant la principale cause du changement climatique,
l'intérêt d'Icos est de permettre, à terme, une surveillance de leurs
sources et puits, indépendamment des inventaires d'émissions fossiles et
des données sur l’usage des sols.
Coordonné par le LSCE dans sa
phase préparatoire, ce projet mobilise également différentes équipes du
CNRS, de l’Université Versailles Saint-Quentin et l’INRA, et implique 17
pays en Europe.
En parallèle, le CEA a développé des partenariats entre le LSCE
et plusieurs acteurs industriels pour développer de nouvelles méthodes
de mesures atmosphériques à haute précision. Couplées à des
modélisations inverses (i.d. identification des puits et sources de gaz à
effet de serre à partir de mesures atmosphériques), ces observations
permettront de surveiller les émissions de gaz à effet de serre de sites
industriels et de villes à fine échelle (quelques kilomètres).
Étudier l’impact
du changement climatique
sur la demande énergétique future :
le projet CLIMIX
Les
chercheurs du LSCE et de l’Institut de technico-économie des systèmes
énergétiques (I-tésé) modélisent des scénarii prenant en compte
différents facteurs :
- les changements climatiques et l’évolution de l’environnement associée;
- les politiques énergétiques menées par les gouvernements...
Un des enjeux importants consiste à mieux évaluer dans les scénarios
de mix énergétique l’impact des évolutions climatiques d’origine
anthropique. (Pour plus d’informations, consulter la page « Technico-économie de l’énergie ».)
Modélisation
et services climatiques
Prévoir l’évolution du climat revêt un intérêt grandissant pour nos sociétés :
- à « court terme » (la saison) pour le tourisme ou l’industrie agro-alimentaire ;
- à plus « long terme » (quelques décennies) pour l’urbanisme, les infrastructures, les choix énergétiques, etc.
Parmi les conséquences sociétales importantes du changement
climatique, on compte aussi les événements extrêmes (vagues de chaleur
ou de froid, crues, tempêtes…) dont la fréquence et l’intensité vont
croissantes et qui impactent directement notre vie. Le LSCE, au sein de
l’Institut Pierre Simon Laplace des sciences de l'environnement (IPSL),
et en collaboration avec Météo-France, participe à la mise en place de
services climatiques nationaux et européens en apportant son expertise
sur l’analyse des simulations effectuées par l’IPSL dans le cadre du
GIEC et pour une utilisation scientifiquement correcte de ces résultats
(prise en compte des incertitudes…).