- Paléomagnétisme
- L'étude des céramiques, des terres cuites, des os, des laves et des sédiments soumis à l'aimantation est l'une des branches de la paléontologie que l'on nomme le paléomagnétisme.
- Paradigme
- Le paradigme est un exemple qui peut se substituer à un autre dans un contexte différent. En 1960, dans la ¨Structure des Révolutions Scientifiques¨ Thomas Kuhn explique qu'une théorie scientifique peut se substituer à une autre en changeant ses paradigmes ou ses postulats.
- Paradoxe du chat de Schrödinger
Situation imaginée par Schrödinger afin de mimer à notre échelle ce que l’on pensait alors du processus de mesure appliqué à un objet quantique. Un chat est placé dans une boite enfermant à ses côtés un dispositif létal commandé par un appareil mesurant l’état dans lequel se trouve un atome. Cette mesure peut donner deux résultats : A ou B. Si c’est A, le piège mortel se déclenche et pas si c’est B. Schrödinger disait que tant qu’on ne connait pas ce résultat, le chat peut être considéré comme étant à la fois mort et vivant. Mais la décohérence quantique empêche cette improbable superposition.
- Parité
Opération consistant à changer le signe d'une coordonnée d'espace en tous les points d'un système physique, ou à remplacer ce système par son symétrique par rapport à un plan.
En mécanique quantique, le mot parité désigne aussi l'observable associée à cette opération. Sa mesure sur un système physique donne soit le résultat "+1", soit le résultat "-1". La parité d'un système d'objets quantiques entrant en interaction est conservée si on obtient la même valeur avant et après l'interaction. Il existe des situations où l'interaction faible viole la parité, c'est-à-dire qu’elle n'est pas conservée.
- Parsec
Unité de distance propre à l'astronomie. C'est la distance d'une étoile dont la parallaxe annuelle est égale à une seconde d'arc. Cette parallaxe peut être définie comme étant l'angle sous lequel on voit la distance Terre-Soleil disposée perpendiculairement à la direction d'observation. Si l'on trouve une seconde d'arc, c'est qu'on est situé à 1 parsec (1 pc) du Soleil et de la Terre. 1 parsec équivaut à environ 3,26 années-lumière.
- Particule (environnement)
Dans le domaine environnemental, on appelle "particules" de petits solides de dimension caractéristique allant de 0,005 µm à 40 µm. Ces particules d'origine naturelle ou anthropique se trouvent dans l'eau et dans l'air. Elles peuvent être la source de problèmes de santé publique.
- Particule (physique quantique)
Nom donné à la plupart des objets quantiques, qu’ils soient élémentaires ou composés. Leur comportement ne ressemble cependant pas à celui de petits grains de matière : il est décrit par une fonction d’onde et par les lois de la physique quantique. Leur aspect corpusculaire se manifeste lors de leur détection, tandis que leur aspect ondulatoire est caractéristique de leur propagation et de leur comportement collectif. C’est la dualité onde-corpuscule.
- Particule élémentaire ou encore dite particule fondamentale
Les particules du monde subatomique peuvent être composées d'autres particules. C'est le cas de tous les hadrons. En revanche, les leptons, les bosons de jauge et les quarks n'ont aucune structure interne : ce sont des particules élémentaires.
- Particule super symétrique
Particule introduite par symétrie dans le modèle supersymétrique. Dans ce modèle, on associe à chaque boson élémentaire un fermion et à chaque fermion élémentaire un boson. Cette supersymétrie a été imaginée dans le but de résoudre certaines des difficultés de l'actuel modèle standard de la physique. On n'a encore détecté aucune de ces particules supersymétriques. Le programme de recherche du LHC est censé en découvrir ou fixer une valeur inférieure à leur masse. Ces particules sont des candidates pour être des particules de matière noire.
- Pas de temps
Petit intervalle de temps ou durée élémentaire de discrétisation, permettant le calcul numérique de l'évolution d'un système à partir d'un modèle.
- Passivité
Caractéristique de systèmes dont le fonctionnement est fondé sur des forces naturelles comme la convection et la gravité. Cela rend la sûreté d'une installation théoriquement moins tributaire de systèmes et de composants actifs tels que des pompes, des moteurs, des soupapes, etc.
- Pauvreté
Notion complexe ayant plusieurs définitions selon les écoles de pensée. Les différentes conceptions peuvent faire référence aux conditions matérielles (dénuement, carences, etc.), économiques (niveau de vie, inégalités, etc.) ou sociales (dépendance, exclusion, privation de droits, etc.).
- PCR (Méthode)
Réaction en chaîne par polymérase. Méthode d'amplification génique permettant de dupliquer en grand nombre une séquence d'ADN ou d'ARN afin d'en identifier la structure.
- Peptidase
Les peptidases sont des enzymes capables de briser la liaison peptidique. On distingue les exopeptidases, les aminopeptidases, les carboxypeptidases et les endopeptidases selon leur mode d'action.
- Peptide
Molécule formée d'une suite d'un nombre limité (de deux à quelques dizaines) d'acides aminés reliés entre eux par une liaison peptidique.
- Percolation
Quand il n'a aucun rapport avec la filtration, ce terme désigne en physique le fait qu'un seuil peut être franchi par un système au delà et en deçà duquel une ou des propriétés physiques de ce système change(nt) de façon conséquente.
- Pergélisol
Sol gelé en permanence, qui occupe une part appréciable de la surface
continentale de l’hémisphère Nord, particulièrement autour de 70°N.
- Période
Durée la plus petite au bout de laquelle un phénomène périodique se reproduit identiquement à lui-même.
Ce terme s'utilise également pour désigner la durée au bout de laquelle une population de radionucléides a été divisée par deux après avoir subi une forme unique de désintégrations. Ce terme est alors synonyme de "temps de demi-vie".
- Période biologique
Temps au bout duquel la moitié de la masse d'une substance ingérée par un organisme a été éliminée par des processus uniquement biologiques.
- Période radioactive
Durée au bout de laquelle une population de radionucléides a été divisée par deux après avoir subi une forme unique de désintégrations. Ce terme est alors synonyme de "temps de demi-vie".
- Permittivité du vide
Propriété de la matière ou du vide décrivant la transparence à l'influence électrique. La permittivité du vide, notée ε0, apparaît dans la formulation moderne de la force de Coulomb. Sa valeur se calcule actuellement à partir de la celle de la vitesse de la lumière dans le vide et de celle de la permittivité magnétique µ0 qui est fixée par la définition de l'ampère. On obtient : ε0 = 8,85418782·10-12 A2·s4·kg-1·m-3. La permittivité des matériaux s’obtient en multipliant celle du vide par leur permittivité relative.
- Pérovskite
La pérovskite désigne un groupe d’espèces minérales qui partagent une même structure cristalline. Comme le silicium, ce type de structure possède un haut potentiel en tant que semi-conducteur : il absorbe aussi la lumière, mais dans une autre bande de longueur d’onde que le silicium. Par ailleurs, cette appellation désigne également un ensemble d’espèces minérales partageant une même structure cristalline appelée structure pérovskite.
- Pesanteur
Attraction exercée par un corps céleste tel que la Terre sur la matière se trouvant au voisinage de sa surface.
- Pétawatt
1 PW = 1015 W, c'est-à-dire un millions de milliards de watts.
- pH
Potentiel hydrogène. Échelle d'acidité et de basicité des solutions aqueuses. Il se calcule à partir de l'activité chimique des ions oxonium (ou hydronium) H3O+. À 25°C, une solution est acide pour un pH compris entre 0 et 7 ; elle est basique pour un pH compris entre 7 et 14.
- Phagocytose
- processus par lequel des cellules, en particulier les macrophages, Processus par lequel des cellules vivantes (les phagocytes) peuvent ingérer des particules de dimension micrométrique. Certaines y ont recours à des fins nutritionnelles (amibes). D'autres, comme les macrophages (catégorie de lymphocytes), participent à la défense immunitaire des organismes pluricellulaires.
- Pharmacocinétique
Étude du devenir d'un médicament dans l'organisme. Son but est de fournir les connaissances nécessaires à l'adaptation de la posologie pour obtenir la concentration d'une substance active dans le plasma sanguin entraînant la meilleure efficacité avec le minimum d'effets indésirables.
- Phase (chimie)
- Terme désignant une partie homogène d’un système souvent identifié par l’état physique ou chimique dans lequel elle se trouve.
- Phénomène
- Un phénomène est une réalité pas toujours comprise et correctement analysée mais observable dans la nature ou dans l'espace. L'analyse des phénomènes est l'objet de la phénoménologie. La théorie de la connaissance dont le but est de comprendre le contenu et ses formes apparentes se nomme le phénoménalisme.
- Phénotype
Ensemble des caractères apparents d'un être vivant résultant de l'expression de ses gènes
- Phosphoryler
Addition d'un groupe phosphoryl (ion PO32-) sur une molécule organique (une protéine par exemple).
- Photochimie
Ensemble des phénomènes chimiques où la lumière intervient. La photosynthèse organique ainsi que les réactions intervenant en photographie argentique en sont des exemples.
- Photon
Boson associé à l’interaction électromagnétique. Imaginé en 1900 par Max Planck et confirmé en 1905 par Albert Einstein, il est sans masse et de charge électrique nulle. Objet quantique, le photon se manifeste parfois comme une onde (onde électromagnétique) et parfois comme une assemblée de corpuscules (rayonnement gamma). La correspondance entre les deux aspects est donnée par la formule de Planck : E = h·ν, où l'aspect corpusculaire est contenu dans la lettre "E" qui représente l'énergie de chaque photon et où la lettre "ν" représente la fréquence de l'onde associée à ce photon.
- Photosynthèse
Mécanisme biochimique par lequel certains organismes vivants (bactéries, végétaux) synthétisent des molécules organiques (glucides) en général à partir de dioxyde de carbone et d’eau et en utilisant l’énergie provenant des photons de lumière. Ce processus nécessite la présence de pigments photosynthétiques (chlorophylles) et s’accompagne dans la plupart des cas d’un dégagement de dioxygène. Il est responsable de la présence de ce gaz dans l’atmosphère terrestre et est à l’origine de toute la matière organique présente dans la biosphère ainsi que dans les roches (hydrocarbures).
- Photovoltaïque
- Terme qualifiant les dispositifs permettant d'obtenir de l'énergie électrique à partir de l'énergie lumineuse. Cette transformation s'effectue classiquement dans la zone de transition d'une jonction PN existant entre un semiconducteur de type P et un semiconducteur de type N. L'énergie des photons incidents permet de créer une paire "électron libre – trou mobile", chacune de ces charges étant ensuite évacuée de part et d'autre de cette zone, et créant ainsi une différence de potentiel entre les deux parties semiconductrices.
- Physique
Partie des sciences de la matière où on l'étudie sous tous ses aspects en excluant la complexité des phénomènes chimiques et biologiques. C’est une science dont la formulation moderne a commencé à émerger vers 1600. On distingue la physique classique qui recouvre l'ensemble des connaissances encore valides établies avant 1900, la physique relativiste qui englobe la relativité restreinte, la théorie relativiste de la gravitation et toutes leurs conséquences la théorie électromagnétique de Maxwell en fait partie) et, enfin la physique quantique qui prend en compte tous les phénomènes dont la raison se trouve à l'échelle subatomique.
- Physique quantique
Branche de la physique décrivant les propriétés de la matière à très petite échelle. Les quantités mesurées s’y révèlent sous formes de résultats discrets. Les objets quantiques se comportent autant comme des ondes que comme des corpuscules et peuvent se trouver dans une superposition d’états différents. Bien que régie par le principe d’indétermination de Heisenberg, cette physique a un pouvoir explicatif inégalé sur ce qu’est la matière constituant l’univers : elle a de très nombreuses applications dans les techniques modernes (laser, DEL, microscope à effet tunnel, etc.).
- Phytoremédiation
Ensemble des procédés de dépollution des sols, d'épuration des eaux ou d'assainissement de l'air en ayant recours à l'action de plantes, d'algues, de champignons ou de micro-organismes.
- Picoseconde
1 ps = 10-12 s. C'est un millième de milliardième de seconde.
- Pile à combustible
Générateur électrochimique pour lequel la réaction d'oxydo-réduction qui est utilisée afin de créer une tension électrique est celle de la synthèse de l'eau ou, dans certains cas, l'oxydation d'un autre réducteur que l'hydrogène (méthanol). Deux électrodes sont séparées par une membrane conductrice d'ions. À la borne moins, H2 est dissocié en deux ions H+ et deux électrons qui partent à l’extérieur. Les ions H+ migrent à travers la membrane. À la borne plus, O2 se dissocie et les atomes d’oxygène oxydent les H+ à l’aide des électrons venant de l’extérieur. Finalement, pour une molécule d'eau formée, deux électrons ont circulé dans le circuit reliant l'anode à la cathode.
- Pile électrique
Dispositif comportant deux parties séparées par un milieu poreux. Dans l'une de ces parties se trouve un composé chimique réducteur et une électrode appelée anode. Le réducteur y est oxydé et libère des électrons. Dans l'autre partie se trouve un oxydant et une électrode appelée cathode. L'oxydant, recevant les électrons arrivant à la cathode, est réduit. L'électroneutralité de toutes les parties de la pile est assurée par un transport d'ions à travers le milieu poreux.
Il existe des piles salines, des piles alcalines et des piles au lithium.
- Pion
Ou méson π. C'est un hadron de la famille des mésons, qui sont des particules composées d'un quark et d'un antiquark. Il existe trois états de charge électrique : π+, π0 et π-. Les mésons π+ et π- se désintègrent presque toujours en un muon de même signe qu'eux, assorti d'un neutrino muonique ou d'un antineutrino muonique. Les mésons π0 se désintègrent presque toujours en deux photons γ. Ces mésons participent à la cohésion des noyaux atomiques dans la mesure où l'expression de l'interaction forte entre les nucléons est prise en charge par un échange de pions.
- Planète
Corps massif orbitant autour d’une étoile et remplissant certaines conditions. Il doit être assez massif pour que ses parties soient à l’équilibre hydrostatique et il doit avoir éliminé tout corps rival circulant sur une orbite proche de la sienne. Les corps plus petits que les planètes orbitant autour d'une étoile sont les planètes naines et les astéroïdes. Les corps plus gros sont les naines brunes, sortes d'étoiles manquées. Le Système Solaire comporte huit planètes et cinq planètes naines identifiées.
- Plasma
Fluide constitué d’ions (atomes ayant perdu un ou plusieurs électrons) et d’électrons libres. On en trouve dans l’espace interplanétaire (vent stellaire) et dans l’espace interstellaire (plasmas diffus). Par ailleurs, tout gaz suffisamment chauffé se transforme en plasma. Ainsi, les flammes chaudes, la matière constituant les étoiles ou les noyaux galactiques actifs sont des plasmas. L’Univers lui-même, des premiers temps à 380 000 ans, était un plasma. Enfin, on reproduit l’état plasma dans les tokamaks, réacteurs nucléaires à fusion par confinement magnétique. La physique des plasmas est la magnétohydrodynamique.
- Plastocyanine
Métalloprotéine de transfert d'électrons dont le centre rédox est un atome de cuivre.
- Plutonium
Métal lourd présent à l'état de traces sur Terre et principalement obtenu par capture neutronique à partir des noyaux d'uranium 238. Cette réaction a lieu le plus souvent dans les réacteurs nucléaires et donne du plutonium 239. Cet élément, chimiquement réactif, est une substance toxique. Le plutonium 239 (239Pu ) est fissile et peut servir à fabriquer des armes nucléaires. Il est utilisable comme composant de combustibles nucléaires (MOX). 238Pu est radioactif alpha et peut servir, sous forme d'oxyde, de source chaude pour des thermogénérateurs embarqués dans des vaisseaux spatiaux (Cassini, Curiosity).
- Pnictures
Composés chimiques constitués à partir d’un des éléments de la colonne de l’azote (colonne des pnictogènes) du tableau périodique de Mendeleïev.
- Point critique
Point du diagramme des phases d'un corps pur correspondant à son état critique. Lorsqu'un corps pur est à l'état critique, il devient impossible de distinguer la phase liquide de la phase vapeur : elles ont les mêmes propriétés macroscopiques. Cependant, la compressibilité est très grande et un corps dans l'état critique connaît de grandes fluctuations de masse volumique ainsi que d'indice de réfraction : il apparaît alors opalescent et agité de mouvements aléatoires. Si l'on se place dans des conditions où la température et/on la pression sont supérieurs à celles de l'état critique, le corps est dans un état supercritique.
- Points chauds
Partie du cœur d'un réacteur nucléaire connaissant un pic de réactivité.
C'est aussi le centre des cibles destinées à la fusion nucléaire par confinement inertiel.
- Polarisation (chimie)
Propriété d'une liaison interatomique au sein d'une molécule caractérisée par une répartition inéquitable du (ou des) doublet(s) d'électrons liant(s). Le résultat de cette distribution électronique est l'apparition de charges partielles sur certains atomes de la molécule et constituant des sites électrophiles ou nucléophiles dont le rôle est déterminant dans la réactivité chimique de la molécule.
- Polarisation (onde électromagnétique)
Les ondes électromagnétiques, et en particulier la lumière, sont constituées d’un champ électrique et d’un champ magnétique variables et en propagation. Ces deux champs sont perpendiculaires entre eux et perpendiculaires à la direction de propagation. Leur orientation peut être fixe : on dit alors que l’onde est polarisée rectilignement. Elle peut également tourner régulièrement autour de la direction de propagation : on dit que l’onde est polarisée circulairement. Différents dispositifs optiques permettent d’obtenir de telles polarisations (milieux anisotropes, polariseurs dichroïques).
- Polarisé(e)
- Qui a une orientation particulière. Cela peut être une orientation dans l'espace, comme dans le cas de la lumière polarisée où les champs électrique et magnétique qui la composent gardent une direction précise, ou comme dans le cas d'un courant de particules possédant un spin orienté de façon préférentielle. Cela peut être aussi une orientation définie par une influence extérieure, comme dans le cas des molécules où la répartition des charges n'est pas uniforme (liaisons polarisées).
- Polariser (chimie)
Action de déplacement des électrons d'un atome ou d'une molécule. L'approche d'une charge électrique positive (cation) ou négative (anion) a un effet de déplacement de charges, et donc de polarisation induite, qui a pour conséquence fréquente l'orientation de la réactivité des différents sites réactionnels de la molécule.
- Polygones
- Les polygones connus de tous sont les triangles, les losanges, les rectangles...une suite de sommets liés par des segments de droite, les côtés du polygone. Le polygone est fermé. Les pyramides, les cubes, les prismes et les cristaux sont des polyèdres. La forme cristalline est l'objet d'une grande attention dans la mesure où son motif forme est très représenté au niveau des particules moléculaires et des cellules.
- Polymérase
Enzyme qui catalyse la synthèse de macromolécules séquencées, comme l'ADN (ADN polymérase) et l'ARN (ARN polymérase). Cette catalyse permet la réplication du matériel génétique des cellules vivantes ainsi que de celui des virus.
- Polymère
Substance chimique composée de macromolécules répétant le même motif structural appelé monomère
- Polymérisation
Réaction chimique au cours de laquelle de nombreux monomères s'associent les uns aux autres de façon ordonnée pour former un polymère.
- Polypeptide
Molécule constituée d'une chaîne d'acides aminés (de 10 à 100) liés entre eux par une liaison peptidique. Au delà de 100 acides aminés, on parle de protéines.
- Polyploïde
Se dit d'une cellule vivante contenant plus de deux jeux de chromosomes homologues ; il existe ainsi des espèces dont les cellules sont triploïdes, tétraploïdes, etc. On trouve des exemples de polyploïdie chez les plantes et également dans le cas, par exemple, des cellules musculaires du cœur humain.
- Portes logiques
En électronique, les portes logiques sont les circuits qui permettent d’effectuer des opérations logiques (ET, OU, NON…).
- Porteurs de charge
Les porteurs de charges sont les entités microscopiques chargées d'électricité dont la mobilité assure la conduction électrique d'un matériau. Ainsi, dans un métal, les porteurs de charges sont les électrons, tandis que dans une solution aqueuse ce sont des ions. Dans les semi-conducteurs de type N ce sont majoritairement des électrons et minoritairement des trous et la situation est inversée pour les semi-conducteurs de type P. Dans les supraconducteurs, ce sont des paires d'électrons appelées "paires de Cooper".
- Positron
Antiparticule de l'électron, de même masse mais de charge électrique opposée. L'antiélectron est nommé positron car il possède une charge électrique positive. La prédiction de son existence en 1931 par Paul Dirac se révéla exacte : un an plus tard à l'été 1932 il fut découvert dans les rayons cosmiques par Carl Anderson. Produit par désintégration β+, on l’utilise en imagerie médicale.
- Post-génomique
Domaine où l'on utilise les données issues de l'analyse des génomes afin de comprendre les processus biologiques qui en résultent en prenant en compte l'analyse des transcriptome, protéome et métabolome.
- Potentiel
Grandeur physique scalaire ou vectorielle permettant une description énergétique des interactions par ailleurs décrites à l'aide d'un champ qui, lui, conduit à une description de l'interaction en termes de force. Par exemple, le potentiel électrique V associé à un champ électrique E est tel que ce champ se calcule comme le gradient du potentiel : E = - Grad V. Les notions de potentiel et d'énergie potentielle, d'une part, et celles de champ et de force d'autre part relèvent d'une double description des interactions fondamentales qui se complètent l'une l'autre.
- Potentiel empirique
Expression analytique de l'énergie potentielle d'une assemblée d'atomes, en fonction de leurs positions, dépendant d'un certain nombre de paramètres ajustés de manière à reproduire des propriétés physiques mesurées.
- Potentiel redox
Potentiel électrique exprimé en volts et attribué à chaque couple rédox. Ce potentiel est la tension électrique que fournit une pile électrochimique constituée d'une demi-pile où ce couple est mis en action dans des conditions normalisées de température et de concentrations et d'une autre demi-pile constituée d'une "électrode normale à hydrogène" où fonctionne le couple H+/H2.
- Poussières cosmiques
Ensemble de petites particules solides d'origines variées que l'on trouve dispersées dans les espaces séparant les objets plus compacts constituant notre univers. Ce sont, par densité croissante, les poussières intergalactiques, les poussières interstellaires qui, issues d’anciennes supernovas, participent à la formation de nouvelles étoiles et, enfin, celles qui se trouvent dans les systèmes planétaires. Ces poussières filtrent et diffusent la lumière issue de sources plus lointaines. Leur étude permet de tenter de s'affranchir de leur présence afin de comprendre l'univers lointain.
- Poussières interstellaires
Particules solides dont la taille va du nanomètre à 0,1 micromètre. Visibles en infrarouge lointain elles représentent 1 % de la masse totale du milieu interstellaire constitué également de gaz. Elles forment des écrans nous empêchant d’observer, en lumière visible, les sources situées en arrière plan. En revanche, en infrarouge, cela devient possible et c’est ainsi que l’on a pu observer les premières phases de la formation des étoiles tout comme le mouvement des étoiles gravitant autour du trou noir situé au centre de notre galaxie.
- Pouvoir calorifique inférieur
Énergie thermique dégagée par la combustion complète à pression constante d'une unité de combustible (normo-mètre cube de gaz ou kilogramme de liquide ou de solide), l'eau formée étant sous forme vapeur.
- Pouvoir calorifique supérieur
Énergie thermique dégagée par la combustion complète à pression constante d'une unité de combustible (normo-mètre cube de gaz ou kilogramme de liquide ou de solide), l'eau formée étant sous forme condensée.
- ppb
Partie par milliard . C'est une unité de concentration des gaz.
- ppm
- Partie par million. C'est une unité de concentration des gaz.
- Précipitation
Formation, au sein d'une phase majoritaire, d'une autre phase qui en est distincte. Cela s’observe lorsqu'on mélange deux solutions contenant chacune une espèce ayant une forte affinité pour celle qui se trouve dans l'autre solution. Lors du mélange, ces espèces forment un solide qui précipite. La formation de gouttelettes de liquide ou de particules solides dans un mélange gazeux contenant deux substances n'ayant pas les mêmes températures de transition de phase, comme la formation d'un cristal à partir du mélange liquide de deux métaux, s'apparente également à une précipitation.
- Précipitations
Au pluriel, le terme "précipitations" désigne les épisodes météorologiques au cours desquels des gouttelettes d'eau liquide ou des particules d'eau solidifiée (neige ou glace) s'étant formées par précipitation dans l'atmosphère, tombent sous forme de chute de pluie, de neige ou de grêle.
- Précipité
Phase solide se formant lorsqu’on mélange deux solutions contenant chacune une espèce chimique ayant une forte affinité pour celle qui se trouve dans l’autre.
- Pression
Grandeur intensive et scalaire prenant une valeur en chaque point d'un matériau donné. Elle traduit l'effet mécanique que ce matériau pourrait exercer sur tout élément de surface qui lui serait présenté en ce point. On peut la mesurer en tout point en déterminant la force surfacique s'exerçant perpendiculairement sur une petite surface placée en ce point. La pression d'un milieu matériel en un de ses points est liée aux mouvements que les atomes et molécules de ce milieu connaissent en ce point. L'unité de pression est le pascal (Pa) qui est égal à un newton par mètre carré.
- Prévalence
Nombre de cas existants d'une affection (par exemple la maladie de Parkinson) à un moment précis dans une population donnée et exprimé en pourcentage. Elle dépend de l'incidence et de la durée de l'affection.
- Principe de complémentarité (Bohr).
- Le principe de complémentarité traduit pour un atome son aspect corpusculaire et son aspect ondulatoire (l'interférence d'un flux d'atomes). Les deux aspects sont complémentaires et représentent une même réalité. Corpuscule et onde ne font qu'un ! Ce principe fut émis par Niels Bohr en 1927.
- Principe de correspondance (Bohr).
- Ce principe jette un pont entre la physique quantique et la physique classique relativiste. Quand le nombre de particules quantons, des photons par exemple, atteint un certain seuil, les phénomènes observés sont identiques tant d'un point de vue quantique que relativiste.
- Principe d'équivalence
Le principe d'équivalence stipule que la masse inerte d'un corps et sa masse gravitante sont une seule et même propriété. Par conséquent, il est équivalent d'observer un tel corps dans un référentiel animé d'un mouvement uniformément accéléré ou dans une région de l'espace où règne un champ de gravitation localement uniforme. Ce principe est à la base de la théorie relativiste de la gravitation.
- Principe d'exclusion de Pauli
- Le principe d'exclusion de Pauli dit que dans un atome, il ne peut avoir deux électrons dans le même état quantique. En clair que leurs nombres quantiques (principal : ¨n¨, secondaire : ¨l¨, magnétique : ¨m¨ et le nombre quantique de spin ¨ms¨) au même moment ou dans le même temps ne peuvent être égaux ce qui exclu la présence de 2 électrons dans une même case quantique. Les règles de remplissage des couches électroniques en fonction des éléments chimiques de la table de Mendeleïev sont donc les suivantes : - le nombre n, le niveau d'énergie peut prendre toutes les valeurs entières entre n = 1 et n = 13 pour les 92 premiers éléments. Pour les éléments transuraniens n = 13 ou 14 ou encore 15. - le nombre l, le moment cinétique orbital est un entier naturel tel que 0 =< l < n - le nombre m, le moment magnétique orbital peut prendre des valeurs entières naturelles négatives, positives ou encore nulles soit : 2l + 1.
- Principe d'incertitude
Énoncé en 1927 par Werner Heisenberg, ce principe s'appelle aujourd'hui le principe d'indétermination. Il stipule, en physique quantique, que certaines des variables décrivant un objet quantique son associées deux à deux (on dit qu'elles sont conjuguées) et qu'il n'est pas possible de les mesurer toutes les deux simultanément avec une précision infinie. Plus encore, mieux on connaît précisément l'une et moins bien on connaît l'autre. Deux variables cojuguées sont, par exemple, la position et la vitesse, ou encore l'énergie et la durée. Il s'agit d'une des bases fondamentales de la physique quantique.
- Principe d'indétermination
Principe énoncé en 1927 par Werner Heisenberg. Il stipule, en physique quantique, que certaines des variables décrivant un objet quantique son associées deux à deux (on dit qu'elles sont conjuguées) et qu'il n'est pas possible de les mesurer toutes les deux simultanément avec une précision infinie. Plus encore, mieux on connaît précisément l'une et moins bien on connaît l'autre. Deux variables cojuguées sont, par exemple, la position et la vitesse, ou encore l'énergie et la durée. Il s'agit d'une des bases fondamentales de la physique quantique.
- Principe d'inertie
Énoncé, pour la première fois, mais de façon incomplète, par Galilée en réaction à la physique d'Aristote, ce principe a pris sa forme moderne sous la plume d'Isaac Newton. On peut l'énoncer aujourd'hui en disant qu'il existe une classe de référentiels (dits galiléens) dans lesquels l'un des points (le centre d'inertie) de tout corps, qui ne serait soumis à aucune action mécanique, a nécessairement un mouvement rectiligne et uniforme. Le repos en est un cas particulier. Ce principe se trouve généralisé à tous les référentiels dans le cadre de la relativité générale.
- Prion
Agent pathogène, de nature protéique, dont l'information infectieuse n'est pas portée par des acides nucléiques (ADN ou ARN). Chez l'homme, les prions sont à l'origine des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) parmi lesquelles on trouve la maladie de Creutzfeld-Jakob ou l'insomnie fatale familiale (IFF). Ces maladies se caractérisent par la dégénérescence du système nerveux central, lors de la prolifération du prion dans une conformation anormale, avec formation de vacuoles dues à la mort de nombreux neurones.
- Procaryote
Cellule vivante dépourvue de noyau et d'organites. Le génome est porté par un seul chromosome dont le brin d'ADN constitue le nucléoïde de la cellule. Les procaryotes sont vraisemblablement apparus dans les premières étapes de l'évolution de la vie sur Terre.
- Processeur
Circuit électronique, présent dans tous les ordinateurs, effectuant les opérations logiques commandées par le programme (ou logiciel). La rapidité avec laquelle il est capable d'effectuer une de ces opération logiques (un flop) est indiquée par une fréquence (en Gflop/s).
- Produits de fission
Nucléides issus de la fission des atomes d'uranium et de plutonium. Ils se divisent en deux groupes centrés sur les nombres de masse A = 95 et A = 138. De nombreux éléments sont ainsi concernés. Les nucléides formés sont en général radioactifs et ont des périodes de demi-vie très variables allant de quelques années à quelques millions d'années. Ceux qui posent le plus de problème à moyen et long terme sont considérés comme des déchets radioactifs. La transmutation des plus problématiques dans les réacteurs de quatrième génération pourrait constituer une solution à leur stockage.
- Projection plasma
Technologie de mise en forme de couches épaisses et de pièces massives par introduction d'un matériau pulvérulent dans un plasma thermique généré par un arc électrique à l'intérieur d'une torche.
- Prolifération nucléaire
Processus de multiplication des armes nucléaires, de dispersion de substance fissiles ou de technologies et de connaissances conduisant à la fabrication de telles armes. Le traité de non prolifération nucléaire accorde à certains états le droit de posséder des armes nucléaires sans pouvoir aider un autre état à développer les savoirs et techniques nécessaire à leur fabrication et interdit à tous les autres états à se doter d'un armement nucléaire.
- Promoteur
Séquence d'ADN située à proximité d'un gène et indispensable à sa transcription (synthèse d'un brin d'ARN).
- Pronostic
Dans le domaine de la santé, il s'agit d'une prévision de l'évolution d'une maladie.
- Propriétés chimiques
Ensemble des réactions auxquelles une substance chimique peut participer. Elles dépendent tout autant des atomes qui la composent et des liaisons interatomiques qui la structurent que du savoir-faire des chimistes qui développent de nouvelles techniques expérimentales.
- Protéase
Les protéases sont des enzymes capables de briser la liaison peptidique. On distingue les exoprotéases, les aminoprotéases, les carboxyprotéases et les endoprotéases selon leur mode d'action.
- Protéine
Macromolécule constituée d'une ou plusieurs chaînes polypeptidiques. Codées par les gènes, les protéines sont assemblées par les ribosomes à partir des ARN messagers.
- Protéome
Ensemble des protéines d'une cellule ou d'un organisme vivant. Celles-ci sont le fruit de l'expression des gènes à un moment donné. La connaissance de ce protéome est indispensable à la compréhension du rôle des gènes, du fonctionnement cellulaire et de son intégration dans un organisme.
- Protéomique
Qui a trait au protéome, c'est-à-dire à l'ensemble des protéines d'une cellule ou d'un organisme vivant.
- Proton
Baryon constitué de deux quark "up" et d'un quark "down". Il a été découvert en 1919 par Ernest Rutherford. D'une masse égale à 1,67262·10-27 kg et portant une charge électrique e = 1,602176565·10–19 C, son temps de demi-vie est supérieur à 1030 ans.
Le proton est, avec le neutron l'un des deux constituants des noyaux atomiques. Ce sont des nucléons. Étant un fermion dont le spin est égal à ½, il possède un moment magnétique qui est utilisé comme moyen d'analyse chimique en spectroscopie RMN et comme principal agent permettant la production d'images en IRM.
- Puce à ADN
Dispositif utilisant les techniques de la microélectronique et permettant de détecter la présence d'un brin d'ADN dans un échantillon. Ce brin s'apparie avec son complémentaire fixé sur la puce, sur des sites d'hybridation. Cette technique permet, par exemple, d'analyser globalement l'expression des gènes d'une cellule.
- Puissance
Grandeur physique traduisant la rapidité avec laquelle une forme quelconque d'énergie est échangée par un système avec l'extérieur. C'est une énergie que divise une durée. Elle s'exprime en watt : 1 W = 1 J·s–1.
- Puissance électrique
- C'est la puissance échangée par un système sous forme électrique. Si la tension d'échange est "U" et si l'intensité du courant échangé est "I", la puissance échangée est P = U·I.
- Puissance résiduelle
Puissance thermique produite par un réacteur nucléaire à l'arrêt. Elle résulte essentiellement de l'activité des produits de fission contenus dans le cœur du réacteur.
- Puissance thermique
Puissance échangée sous forme thermique par un système thermodynamique avec l'extérieur. Dans le cas d'un réacteur électrogène comme dans celui d'une pile à combustible que l'on maintient à température constante grâce à un fluide de refroidissement, on la calcule par le produit du débit massique "D" du fluide par la capacité thermique massique "C" de ce fluide et par l'écart de température "ΔT" entre l'entrée du fluide et sa sortie du système.
- Puits de carbone
Partie de la Terre capable de piéger durablement le dioxyde de carbone de l'atmosphère terrestre. Les océans, les forets en croissance, sont considérés comme des puits de carbone. Ils n'absorbent cependant actuellement qu'une partie du CO2 anthropique produit.
- Puits de potentiel
Région de l'espace où le potentiel d'un système est tel que son énergie potentielle passe par un minimum local. Dans ce cas, un corps sensible à ce potentiel trouvera une position d'équilibre au fond de ce puits et pourra connaître des oscillations de part et d'autre de cette position.
- Pulsar
Nom donné lors de leur découverte à des astres émettant de façon pulsée et très régulière. Il s'agit d'étoiles à neutrons en rotation rapide émettant un rayonnement puissant dans l'axe de leur champ magnétique. Lorsque l'observateur terrestre, se trouve dans l'alignement de ce faisceau lumineux, il reçoit à chaque tour effectué par l'étoile une impulsion très brève d'ondes électromagnétiques. Le pulsar le plus célèbre est celui qui se trouve au centre de la Nébuleuse du Crabe (Taurus X1), reste d'une supernova visible entre juillet 1054 et avril 1056.
- Pulvérisation cathodique
Procédé de dépôt, sur un substrat, de couches minces d'atomes issus d'une cible bombardée par des ions (argon, par exemple) et accélérés par une tension électrique élevée.
- Purex
(Plutonium Uranium Refining by EXtraction) Procédé d'extraction de l'uranium et du plutonium provenant d'un combustible nucléaire usé. Ces métaux sont d’abord dissous avec d’autres éléments à l’aide d’acide nitrique. Puis un solvant organique permet de les extraire sélectivement. Ils sont ensuite séparés par une réaction de réduction du plutonium.
- Purine
Composé chimique dont la molécule est formée de deux cycles insaturés et accolés, l'un hexagonal et l'autre pentagonal. Deux atomes d'azote sont substitués aux atomes de carbone de chacun de ces cycles : ce sont des hétérocycles.
Cette molécule constitue la structure source de deux bases azotées présentes dans l'ADN : l'adénine et la guanine.
- Pyrolyse
Transformation chimique d'un composé organique obtenue en augmentant sa température de façon importante. Les molécules de ce composé sont alors cassées en différents fragments.
- Pyroptose
Mort violente de cellules infectées par un agent pathogène.