- Nafion
Résine dérivée du téflon (tétrafluoroéthène) utilisée pour réaliser des membranes échangeuses d'ions comme on en trouve dans les piles à combustibles ou les dispositifs électrolytiques.
- Naine blanche
- Phase de l'évolution d'une étoile de masse moyenne (inférieure à 10 masses solaires) après la fin des réactions thermonucléaires qui ont contribué à la faire briller. À la fin des processus réactifs, l'étoile se contracte et s'échauffe. Elle atteint alors une taille comparable à celle de la Terre avec une température de surface d'environ 100 000 K. L’étoile se refroidit ensuite très lentement (sur une durée supérieure à l'âge de l'univers) pour devenir finalement une naine noire.
- Nanocaractérisation
Etude des caractéristiques physiques et chimiques des objets de taille nano.
- Nanomètre
1 nm = 10-9 m.
- Nanométrique
Se dit de l'échelle de certaines structures matérielles dont au moins une des dimension est de l'ordre du nanomètre. Cette échelle est de plus en plus pratiquée dans ce qu'on appelle les nanotechnologies.
- Nanoparticule
Particule dont une au moins des dimensions est de taille nanométrique.
- Nanoplasma
Agrégat de quelques centaines d'atomes ionisés et de leurs électrons obtenus dans cet état à l'aide d'un laser X et dont la taille est de l'ordre du nanomètre.
- Nanoseconde
1 ns = 10-9 s. C'est un milliardième de seconde.
- Nanostructuration
Formation de structures à l'échelle nanométrique, comme c'est le cas pour les nanoparticules, les nanofils ou les nanocouches.
- Nécrose
Mort cellulaire massive distincte de l'apoptose et due à des causes externes qui provoquent la rupture de la membrane cellulaire. Celle-ci libère alors son contenu.
- Neuroblastome
Tumeur affectant les neuroblastes, cellules nerveuses embryonnaires destinées à former les neurones.
- Neutralité carbone
Les émissions de gaz à effet de serre sont inférieures ou égales aux quantités de gaz à effet de serre absorbées par les milieux naturels gérés par l’homme (forêts, prairies, sols agricoles…) et certains procédés industriels (capture et stockage ou réutilisation du carbone).
- Neutrino
Lepton du modèle standard de la physique pouvant prendre trois formes (ou saveurs) : le neutrino électronique, muonique et tauique. Les neutrinos n'ont pas de charge électrique et ont une masse très faible dont on connaît seulement une borne supérieure. Ils se transforment périodiquement les uns en les autres selon un processus appelé "oscillation des neutrinos". N'étant sensibles qu'à l'interaction faible, les neutrinos n'interagissent que très peu avec la matière si bien que pour absorber 50 % d'un flux de neutrinos, il faudrait lui opposer un mur de plomb d'une année-lumière d'épaisseur.
- Neutron
Baryon constitué d'un quark up et de deux quarks down.
Le neutron est, avec le proton, l'un des constituants (nucléons) des noyaux atomiques. Son temps de demi-vie est de 14 min et 40 s.
La cohésion des noyaux atomiques est assurée par l’interaction forte s’exerçant entre ses nucléons. Lors de ce processus, les quarks des nucléons sont sensibles à la présence de ceux des nucléons voisins. Ils commutent leur identité en échangeant un méson π.
Les neutrons sont des particules très pénétrantes que l'on obtient par des réactions de fission ou par spallation. Ils sont utilisés en cristallographie.
- Neutronique
Relatif aux neutrons. Branche de la physique qui traite de la propagation des neutrons dans les milieux fissiles ou non fissiles et des réactions qu'ils y provoquent par collision avec les noyaux rencontrés. En particulier, pour les réactions nucléaires, la neutronique traite de l'établissement et du contrôle de la réaction en chaîne impliquant la capture de neutrons et l’induction de réactions de fission dans le milieu réactif. Ces réactions produisent elles-mêmes de nouveaux neutrons.
- Niveau de sécurité biologique
Le niveau de sécurité biologique recouvre l’ensemble des mesures et pratiques visant à protéger les personnes et l’environnement des conséquences liées à l’infection, l’intoxication ou la dissémination d’agents pathogènes (microorganismes ou toxines). Les mesures de confinement appliquées aux laboratoires et animaleries sont de quatre niveaux, selon la dangerosité des agents pathogènes.
- Niveau d'énergie
L'énergie des objets quantiques liés, comme un nucléon dans un noyau atomique, un électron dans un atome ou dans une molécule, ne peut prendre que des valeurs discrètes qui sont les valeurs propres de l'hamiltonien qui les décrit. Ce sont les niveaux d’énergie qui leur sont accessibles. Ils peuvent passer d'un niveau à l'autre par capture ou par émission d'un photon dont l'énergie est égale à la différence des énergies des niveaux entre lesquels la transition s'est effectuée.
- Nombre de masse
Nombre de nucléons d'un noyau atomique. Symbolisé par la lettre A, il est utilisé, avec le numéro atomique Z pour décrire les différents nucléides.
- Nombre de Reynolds
Nombre défini pour les fluides dont la viscosité n’est pas nulle et participant à un écoulement. Son expression est Re = V·L/ν où V et L sont une vitesse et une longueur caractéristique de cet écoulement et où ν est la viscosité cinématique du fluide. C'est un nombre sans dimension. Pour un petit nombre de Reynolds (Re < 1) l'écoulement est laminaire : les lignes de courants sont "parallèles" les unes aux autres et ne varient pas au cours du temps. Pour une valeur élevée (Re > 2000), l'écoulement est turbulent. Entre ces deux valeurs, différents régimes intermédiaires peuvent s'établir.
- Nombre quantique
- Le nombre quantique est relatif à la fonction d'onde de Schrödinger, plus communément appelée fonction orbitale. Il en existe 3 : n, l, et m. - Le nombre quantique principal n désigne le niveau d'énergie de la particule. - Le nombre quantique secondaire l désigne le moment cinétique orbital de la particule. - Le nombre quantique m désigne le moment magnétique orbital. Enfin souvent on désigne le spin comme le nombre quantique ms.
- Non-commutativité
- Deux opérateurs A et B sont dits non-commutatifs si l'ordre dans lequel on les fait intervenir n'est pas indifférent. Cela se traduit par le fait que le produit AB n'est pas égal à BA.
- Non-séparabilité quantique
Propriété singulière des objets quantiques. Si deux de ces objets ont interagi de telle sorte qu'ils ne peuvent plus être décrits que par une seule fonction d'onde, on dit qu'ils sont corrélés. Dans ce cas, une mesure effectuée sur l'un de ces objets affectera instantanéments les résultats de mesure que l'on pourrait effectuer sur l'autre, sans qu'aucun message n'ait été transmis de l'un à l'autre. Leur existence est donc non-locale tout comme c'est déjà le cas pour tout objet quantique unique.
- Noyau (atomique)
Partie centrale de chaque atome, environ cent mille fois plus petite que celui-ci, chargée positivement et où se concentre la quasi-totalité de sa masse. Les noyaux atomiques sont constitués de protons et de neutrons. Leur stabilité est assurée par l'équilibre existant entre les forces répulsives de nature électrique et les forces attractives dues à l'interaction forte. Elle est conditionnée par le ratio existant entre les nombres de protons et neutrons ainsi que par leur parité (ou imparité). Il existe ainsi des noyaux stables et d'autres qui sont instables : ce sont les noyaux radioactifs.
- Noyau (d'une cellule)
Principal organite des cellules eucaryotes, le noyau est séparé du cytoplasme par une double membrane appelée "enveloppe nucléaire". Celle-ci est constellée de pores permettant la sortie d'ARN messagers vers le cytoplasme et l'entrée de nucléotides. Le noyau contient l'ADN cellulaire et est le lieu de son expression sous forme d'ARN.
- Noyau exotique
Noyau ayant une composition en neutrons* et protons* très déséquilibrée par rapport à celle des noyaux stables. De tels noyaux exotiques sont créés et étudiés au GANIL (CNRS/CEA), au ISOLDE (CERN), à GSI (Allemagne)…..
- Noyau instable
L'équilibre entre les forces répulsives (de nature électrique) et les forces attractives (dues à l'interaction forte) est responsable de la stabilité des noyaux atomiques. Lorsque cet équilibre est précaire, celui-ci peut émettre une particule telle qu'un électron, un positron, une particule alpha, un proton ou un neutron et se transformer en un nouveau noyau. Une suite de telles réactions appelées "désintégrations" conduit finalement à la formation d'un noyau stable. L'ensemble des noyaux successivement formés de cette façon est appelé "famille radioactive".
- Noyaux lourds
Tous les isotopes dont le numéro atomique est supérieur à 80 ou dont le nombre de masse est supérieur à 200 sont considérés comme ayant des noyaux lourds. Cela revient à considérer que le noyau de mercure 200Hg (dont le numéro atomique est égal à 80) est le plus léger des noyaux lourds.
- Nuage électronique
Les électrons d'un atome ne peuvent pas être conçus comme des petits grains de matière chargée d'électricité et tournant autour du noyau comme de petites planètes autour de leur Soleil. L'équation de Schrödinger qui décrit leur environnement attractif à symétrie sphérique admet pour solutions des fonctions d'onde qui donnent la probabilité de présence de ces électrons dans différentes zones de l'espace entourant le noyau (orbitales). L'ensemble des orbitales effectivement occupées par les électrons constituent ce qu'on appelle le nuage électronique de cet atome.
- Nuance
Terme désignant tout type d'acier ou d'alliage ayant une composition spécifique. Chaque nuance est désignée par un code particulier.
- Nucléide
Association plus ou moins stable de Z protons et de N neutrons. On la caractérise par deux nombres : le numéro atomique Z et le nombre de masse A égal à la somme Z + N.
- Nucléon
Nom donné conjointement aux deux types de constituants des noyaux atomiques : les protons et les neutrons. On les considère parfois comme deux états différents de la même particule, appelée doublet d’isospin.
- Nucléosynthèse
Processus par lesquels les différents noyaux atomiques observés dans l'univers ont été synthétisés. On en distingue deux types :
Primordiale : Elle se situe entre 3 et 20 minutes après le Big Bang. Les noyaux formés sont l'hydrogène, le deutérium, l'hélium 3, l'hélium 4, et, à l'état de traces, le lithium 6, le lithium 7 et le béryllium 7.
Stellaire : Les nucléides de numéro atomique allant de 4 à 26 (fer) ont été synthétisés dans les étoiles par fusion nucléaire. La synthèse des noyaux de numéro atomique supérieur à 26 s’est faite lors de l’explosion finale des étoiles massives (supernova).
- Nucléotide
Composé constitué d'une base azotée (purique ou pyrimidique), d'un sucre et d'un groupement phosphate servant de base aux acides nucléiques tels que l'ADN ou l'ARN. L'adénosine triphosphate (ATP) ou l'adénosine diphosphate (ADP) sont également des nucléotides.
- Numéro atomique
C'est le nombre Z de protons d'un noyau atomique. Ce nombre sert à numéroter les éléments chimiques.