Article publié dans L'Actuariel le 28/09/22
Océans, forêts ou encore prairies peuvent absorber la moitié des émissions de CO2 mondiales. Ils sont un levier pour atteindre l’objectif de neutralité en 2050. Mais leurs capacités de développement et d’efficacité à long terme sont vivement discutées, tandis que le réchauffement climatique tend à transformer ces puits naturels en sources de carbone.
Guillaume Boissonnet, expert CEA et chercheur à I-Tésé (référent thématique chaînes circulaires du Carbone) explique dans cet article que la notion de bilan est fondamentale. Il souligne : "La nature a des capacités très importantes, mais il faut être vigilants, car elles ne sont pas infinies. Les puits de carbone sont de dimension finie, leurs stocks ne peuvent pas s’accroître sans cesse. »