Qu’est-ce qui vous motive ?
Je suis chercheuse en physique des particules. Pour détecter de nouvelles particules, les comprendre, et aussi mesurer précisément les paramètres de notre modèle de l’Univers, je peux être amenée à concevoir et construire des détecteurs de particules. Puis, je développe les programmes qui transforment les données électroniques en données physiques, et les analyse. Pour l’instant, je travaille avec le détecteur Atlas du LHC au Cern, à la frontière franco-suisse.
Est-ce une vocation ?
La vocation ne m’est pas venue : je suis née curieuse et scientifique. On m’appelait « miss Pourquoi » ; je voulais toujours qu’on m’explique pourquoi telle chose arrivait et comment les choses marchaient.