En quoi consiste votre métier ?
À l’Institut national de l’énergie solaire, nous travaillons sur l’intégralité de la chaîne photovoltaïque : depuis les matériaux jusqu’aux systèmes en passant par les cellules et les modules, pour accompagner les industriels français dans leurs efforts d’innovation et de compétitivité. Nous concevons des modules qui s’intégreront plus facilement à l’environnement : plus petits, plus flexibles, plus légers. Je suis chargée de développer des modules bifaces, qui tirent profit de l’éclairement en face arrière dû aux réflexions provenant de l’environnement (neige, sable dans le désert…) ou de surfaces réfléchissantes disposées au sol (bâche blanche, peinture).
Qu’est-ce qui vous motive ?
J’apprécie mon métier pour son aspect multidisciplinaire, qui allie à la fois expertise technique et management de projets. Travailler sur des projets dynamiques et innovants est une source de motivation importante, diffuser de nouvelles technologies à l’industrie aussi.
Est-ce une vocation ?
J’ai toujours été attirée par les sciences physiques, en particulier dans le domaine des énergies.