En quoi consiste votre métier ?
Je réalise des simulations numériques d’écoulement. Comme c’est très compliqué de faire des expériences sur une vraie centrale nucléaire, on préfère faire des calculs. Pour cela, il faut avoir une représentation fiable de la physique, l’avoir écrite sous une forme mathématique adaptée pour la résoudre sur ordinateur, puis s’amuser à faire des scénarios : un trou, une vanne qui se bloque… Certains alternent travail numérique et manip’, petites ou grandes, pour comprendre comment ça se passe. J’ai plus de goût pour l’écriture de codes que pour l’expérimentation.
Comment est né votre goût pour les sciences ?
Au lycée j’appréciais les maths, le latin, la philo. Mais moins les sciences naturelles ou les langues étrangères. Quand j’ai dû choisir mon orientation en terminale, j’ai suivi ce qui me plaisait.