En quoi consiste votre métier ?
Je fais de la métrologie, c’est la science des mesures. Une part de mon métier est de développer de nouveaux matériaux et, pour les utiliser, je dois les «comprendre». Il y a donc de la science expérimentale, mais également de la caractérisation. Je passe 50 % du temps au bureau et 50 % en salle blanche, un environnement ultra-propre pour la microélectronique. J’ai une grande liberté pour orienter certaines de mes activités, notamment en R&D, ce que j’apprécie !
Est-ce une vocation ?
J’aimais le français, la philo et la physique. Par contre, je n’avais pas d’affinité particulière pour les maths, la bio ou l’économie. Je suis arrivée là un peu «par défaut», je n’étais pas vraiment passionnée dès le début. Je pensais m’arrêter après le doctorat, mais finalement je me suis prise au jeu !