En quoi consiste votre métier ?
À la base, je suis neurochirurgien. Aujourd’hui, je fais de la recherche en neurosciences, à l’interface entre recherche fondamentale et recherche clinique. Le but est de mettre à la disposition des patients des dispositifs médicaux comme des pacemakers, des cathéters, que nous testons. J’aime la biologie, la science, ce qui est manuel et requiert des gestes délicats. J’aime me poser des questions et y répondre. Ici, on ne tourne pas en rond, on mène des projets à bien, on fait des choses qui aboutissent. Dans cet univers, il y a le côté geek et technologique qui m’attire.
Est-ce une vocation ?
Une vocation pour la science, oui ! Petit, j’aimais faire des expériences, j’étais curieux et j’aimais beaucoup lire. Mon père était médecin, il ne m’a pas poussé à faire les mêmes études que lui, mais il a dû avoir une certaine influence. J’ai hésité à devenir ingénieur, mais finalement non. Et je ne pense pas m’être trompé.